[ Black-out électrique ] Les lois impénétrables de la politique
Après la méga-panne en Espagne, les rapports officiels se suivent et se ressemblent. Tous minimisent le rôle de l'éolien et du solaire dans la chute du réseau et leur incapacité à le redémarrer.
Pour lutter contre le changement climatique et les émissions de CO2, il faut transitionner nous dit-on. Transition énergétique qui passera, dans l’UE, par un recours accru aux énergies renouvelables intermittentes (ENRi), solaire et éolien. Rappelons que Bruxelles a pour objectif d’atteindre 42,5 % d’ENRi dans le mix énergétique d’ici 2030 – et que ce taux était de 24 % en 2024, à peine deux points de plus qu’en 2023…
Pour lutter contre le changement climatique et ses effets que sont les vagues des chaleur mais aussi les brusques coups de froid et les inondations, il a donc été décidé de passer les feux au vert. Las, le black-out électrique survenu en avril en Espagne et au Portugal montre que ces mêmes énergies renouvelables sensées nous sauver tout à la fois de l’apocalypse et du déluge, sont bel et bien une des causes de la gigantesque panne qui a plongé dans le noir près d’un million de foyers dans la péninsule ibérique. Et pas seulement parce qu’au moment de l’incident, elles représentaient 70 % de la production électrique.