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De Berlin à Bruxelles, les liaisons dangereuses d'Ursula von der Leyen
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La Lettre confidentielle

De Berlin à Bruxelles, les liaisons dangereuses d'Ursula von der Leyen

Dans l'affaire des contrats d'achat de vaccins et des SMS effacés, une plainte au pénal vise la présidente de la Commission européenne. Cela ne vous rappelle rien ?

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Patricia Cerinsek
avr. 25, 2023
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Il y a l’affaire : les contrats d’achat de vaccins Covid négociés et passés de manière pour le moins discrétionnaire, voire de gré à gré, entre la Commission européenne et les laboratoires, dont le premier d’entre eux Pfizer (associé à BioNTech). Il y a l’affaire dans l’affaire : les SMS échangés au préalable de manière encore plus discrète (oups, ils se sont volatilisés) entre la présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen et le PDG de Pfizer Albert Bourla.

Et il y a la petite affaire dans l’affaire - Charles Pasqua aurait adoré - révélatrice de l’état de la démocratie française quand ceux, censés jouer le rôle de contre-pouvoir, ne prennent même plus la peine de (se) poser la moindre question : dans l’Hexagone, le dernier épisode en date de ce dossier gigogne n’a fait ciller aucun “grand” média. Qui restent d’une discrétion de violette malgré les plaintes qui s’accumulent.

Les députés européens avaient saisi la justice réclamant de Bruxelles la transparence sur les contrats. Le New York Times – oui, un journal américain – a lui aussi saisi les tribunaux réclamant de la Commission européenne que lui soient transmis les textos volatilisés. Textos initialement réclamés en vain par un journaliste allemand puis par la médiatrice (Ombudsman) européenne et la cour des comptes européenne. Nul n’a été exhaussé.

Début avril, l’affaire, d’abord administrative, a pris un tournant pénal avec la plainte d’un citoyen belge et lobbyiste professionnel (le vilain mot que voilà) accrédité auprès des institutions européennes, plainte révélée par le journal belge Le Vif et relayée par bon nombre de médias en Europe et ailleurs, jusqu’au Berliner Zeitung, mais guère en France.

“La plainte n’est pas anodine puisqu’elle vise les qualifications d’« usurpation de fonctions et de titre », de « destruction de documents publics » et de « prise illégale d’intérêts et corruption »”, révèle l’hebdomadaire belge. Il est reproché à la présidente de la Commission de s’être substituée « sans aucun mandat » aux Etats membres de l’UE – dont le gouvernement fédéral belge – en négociant de façon « directe et secrète », par SMS notamment, avec Albert Bourla.

Les contrats passés un peu facilement voire conclus de manière très arbitraire, les données effacées et pas retrouvées, ce modus operandi, cela ne vous rappelle rien ?

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