D'erezt Israël à erzast d'Israël (bis)
A l'instar de Zelensky, Netanyahou restera dans l'histoire comme l'homme qui a détruit son pays.
Vidéo : missiles iraniens frappant Haïfa le 15 juin 2025.
Une fois encore, le journalisme est une question de faits, pas d’opinion. L’ensemble des médias mainstream se vautre dans la pire des propagande, au point où se pose la question de les fermer réellement. Et certains commentateurs devraient garder à l’esprit l’article 23-7 du code civil: “Le Français qui se comporte en fait comme le national d'un pays étranger peut, s'il a la nationalité de ce pays, être déclaré, par décret après avis conforme du Conseil d'Etat, avoir perdu la qualité de Français.”
“Tuer l’ayatollah Khameini mettra fin au conflit”, affirme Benjamin Netanyahou à la BBC.
Remarquons que la réciproque est également vraie: tuer Netanyahou mettra encore plus sûrement fin au conflit. Tuer, encore et toujours tuer… Cet homme est prêt à sacrifier non seulement son propre peuple mais exige que d’autres aillent mourir pour qu’il puisse rester au pouvoir et éviter la prison. Ce homme court vers l’abîme. Fous sont ceux qui appellent à le suivre.
C’est Israël qui mène une guerre d’agression qu’il n’a pas les moyens de mener. Israël a attaqué l’Iran en plein milieu de négociations sur son prétendu programme nucléaire, pas vraiment une incitation pour Téhéran de les poursuivre. La première cible frappée par Israël fut le chef de la délégation iranienne, ne l’oublions pas.
Israël est un timbre poste sans importance géostratégique propre. Il ne contrôle aucun détroit et ne dispose pas de ressources naturelles. Sa seule source de profondeur stratégique est le soutien inconditionnel des Etats-Unis, qui s’étiole à vue d’œil. Netanyahou n’a cessé de faire des enfants dans le dos à Donald Trump. Son rôle dans la catastrophe irakienne est dans l’esprit de la plupart des Américains, qui en ont réellement soupé des guerres éternelles menées pour le compte des autres, guerres justifiées par des mensonges et une insupportable double morale. Guerres qui ont en politique intérieure deux objectifs: que rien ne change et que le pillage des ressources publiques continue.