Djihadistes "modérés, pragmatiques" et repentis
Le drapeau noir flotte, non pas sur la marmite comme l'aurait dit Audiard, mais sur Damas. Sous les applaudissements d'un Occident toujours plus aveugle.

L’hypocrisie et la corruption des médias historiques occidentaux n’ont d’égales que celles de la classe dirigeante qu’ils servent. La palme à LCI, le canard boiteux du groupe TF1 de Martin Bouygues, qui a cru malin de nous rejouer à Damas la “libération” de Bagdad en 2003. Ses journalistes auraient-ils été embedded (intégrés) aux djihadistes promptement rebaptisés “rebelles” ? Se seraient-ils prêtés complaisamment à une opération de propagande américano-israélo-turque?
Nous ne nous attarderons pas sur tous les idiots, de Joe Biden à Ursula von der Leyen en passant par Emmanuel Macron, qui se félicitent de la chute d’un dictateur. Au temps pour nous, nous allons nous appesantir sur François Hollande qui a armé ces djihadistes à partir de 2012, causant par contrecoup les attentats du Stade de France et du Bataclan en 2015.
C’est la beauté des réseaux sociaux. Il n’a pas fallu deux minutes pour que réapparaisse ce tweet officiel datant de 2017 par lequel la diplomatie américaine rappelle que le chef de “rebelles”, Abou Mohammad al-Jolani, leader du Front Al Nosra (les copains de Laurent Fabius et François Hollande) devenu Hayat Tahrir al-Cham est un terroriste sanguinaire qui a massacré de Bagdad à Idlib depuis vingt ans, qui est passé par Daech puis Al Qaeda, grand trafiquant de captagon qui doit être traduit en justice. Une récompense de 10 millions de dollars est offerte à toute personne disposant d’information à son sujet. Elle est toujours valide.