[ Edito ] Assassinat de Charlie Kirk
L'organisateur politique conservateur Charlie Kirk, fondateur de Turning Point, a été abattu lors d'un débat public à l'Université d'Utah Valley.
Sombre jour, où une fois encore, une fois de trop, dans une démocratie, un homme a été assassiné pour ses idées et pour les avoir exprimées. Et sur TikTok, la gauche progressiste s’en est réjouie, comme elle avait promptement excusé l’assassinat en pleine rue de Brian Thompson, PDG de UnitedHealthcare, érigeant en héros Luigi Mangione, le jeune homme issu d’un milieu aisé qui l’a perpétré.
On a même vu un commentateur de MSNBC déclarer, alors que Charlie Kirk était encore en urgence absolue, qu’il avait en quelque sorte mérité son sort, puisqu’il propageait des discours de haine – oui, les mêmes discours que le DSA européen entend censurer sur les plateformes numériques et qui ne consistent qu’à avoir une opinion différente de celle des élites progressistes.
Voici l’un des spécimens français les plus représentatifs de cette minorité.
Nous ne mentionnerons même pas la presse subventionnée française, inique, Le Parisien en tête, qui persiste à qualifier Charlie Kirk d’influenceur ou de polémiste d’extrême droite, alors qu’il n’était qu’un conservateur américain des plus classiques.
Le tort de Charlie Kirk ? Être intelligent, sympathique, ouvert, ne pas avoir peur du contact et de la contradiction, formuler des critiques affûtées du « progressisme », dénoncer la folie trans qui mène à mutiler de manière irréversible des mineurs – et être extrêmement populaire parmi les jeunes Américains, au point d’avoir joué un rôle clé dans la victoire de Donald Trump.
La question d’être d’accord avec Charlie Kirk ne se pose pas. On ne tue pas un homme pour ses idées. On aurait pu croire le démon de la violence politique aux États-Unis définitivement repoussé aux tréfonds des enfers après le long épisode sanglant des années 1960. Ce n’est pas le cas. Ce démon a été ramené à la surface dès 2016 par l’establishment américain et le Parti démocrate, notamment par leur soutien aux émeutes de Black Lives Matter en 2020, que rien ne justifiait.
Il s’agit de remettre l’église au centre du village. La violence politique dans les sociétés occidentales n’est plus depuis longtemps le fait de la droite. Le constat est sans appel : il est aujourd’hui le fait d’une certaine gauche. Celle qui qualifie de racistes, de réacs, de fachos, de réincarnation d’Hitler tous ceux qui ne sont pas d’accord avec elle. Cette gauche et ce « progressisme » qui désignent l’ennemi sur la simple base d’une divergence de point de vue. Violence politique à laquelle il faut rajouter celle des islamistes, soutenus par cette gauche là.
Ce sont ses alliés objectifs et ses complices, les pouvoirs en place, qui laissent faire cette gauche, celle qui affirme qu’il n’existe pas de racisme anti-blanc, niant par là même la notion de racisme dans une instrumentalisation qui ne vise qu’à stigmatiser, qu’à exclure du champ politique et de la légitime représentation une grande partie de ses concitoyens. Cette gauche des antifas et des black blocs, milices qui se rapprochent le plus des chemises noires mussoliniennes ou de la SA nazie.
Le fascisme, cela nous désole profondément de le constater, réside aujourd’hui à gauche et chez ceux qui, cyniquement, l’actionnent pour casser des mouvements sociaux et d’opinion, afin de rester au pouvoir contre la volonté du peuple, seul souverain.
Pier Paolo Pasolini, dans ses Ecrits Corsaires, a écrit, visionnaire:
“Il existe aujourd’hui une forme d’antifascisme archéologique qui est en somme un bon prétexte pour se décerner un brevet d’antifascisme réel. Il s’agit d’un antifascisme facile, qui a pour objet et objectif un fascisme archaïque qui n’existe plus et qui n’existera plus jamais. […] Voilà pourquoi une bonne partie de l’antifascisme d’aujourd’hui ou, du moins, de ce que l’on appelle antifascisme, est soit naïf et stupide, soit prétextuel et de mauvaise foi ; en effet, elle combat, ou fait semblant de combattre, un phénomène mort et enterré, archéologique, qui ne peut plus faire peur à personne. C’est, en somme, un antifascisme de tout confort et de tout repos. […]
Il ne s’agit plus, comme à l’époque mussolinienne, d’un enrégimentement superficiel, scénographique, mais d’un enrégimentement réel, qui a volé et changé leur âme. Ce qui signifie, en définitive, que cette « civilisation de consommation » est une civilisation dictatoriale. En somme, si le mot de « fascisme » signifie violence du pouvoir, la « société de consommation » a bien réalisé le fascisme.”
Cette gauche et ce bloc central, qui se font livrer leurs sushis par des étrangers en situation irrégulière exploités, summum du consumérisme hypocrite, déshumanisent inlassablement leurs semblables. Si les mots ne tuent pas, ils peuvent, par le harcèlement constant de leur répétition, encore et encore, pousser au passage à l’acte certains esprits fragiles.
On ne tue pas un homme pour ses idées.
Je vous conseille l'excellente analyse de Richard Hanania (qu'on peut difficilement accuser d'être "de gauche"....) https://www.richardhanania.com/p/the-left-did-not-kill-charlie-kirk
Today we should remember…
Lenin is also dead
So is Mao
Hitler? Dead
Trump? Close…
Charlie Kirk? Honorable mention or less, but still dead
All creatures die….evil men should not be exempt.