La fin des ONG
On a depuis trop longtemps substitué les organisations non gouvernementales à la volonté des peuples, le sociétal au social.
N’y a t-il pas quelque chose de foncièrement hypocrite à voir des organisations se prétendre non gouvernementales alors qu’elles sont financées par de l’argent public, donc le gouvernement ?
“Cet argent, prélevé sur les contribuables, finance des initiatives que ceux-ci paieraient volontiers pour ne pas voir se réaliser. Il s'agit en réalité de programmes de création d'emplois pour les chouchous du pouvoir et d'un activisme hors du cadre des politiques publiques, qui érode la souveraineté de l'État et sa capacité à répondre aux besoins du peuple”, souligne le substacker El Gato Malo.
Il poursuit à propos des associations d’aide aux sans-abris : “A San Francisco, on les surnomme « le complexe industriel des sans abris ». Elles reçoivent des fonds substantiels basés sur le nombre de sans-abri qu'elles prétendent « assister ». De fait, dès qu'elles parviennent à en loger, leur financement diminue. C'est un système basé sur une rémunération per capita, intrinsèquement dysfonctionnel. Ces associations fournissent de la nourriture, de l'argent pour l'achat de drogues et empêchent toute arrestation, indépendamment des infractions commises. Elles financent en retour les politiciens qui disposent du pouvoir de les financer, renforçant ainsi un cercle très vicieux.”
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Dès 2021, vous soulignions l’absurdité de ce qui se passait aux USA, absurdité que nos “élites” européennes se sont empressées de singer.
En France, cela fait belle lurette que l’association à but non lucratif reconnue d’intérêt public est devenue d’intérêt privé à but lucratif. Cela a commencé dans les années 1970 avec une nette accélération sous François Mitterrand dans les années 1980, avec la création par exemple de SOS Racisme, une opération politique qui déjà visait à rendre les Français coupables de ce qu’ils ne sont pas : racistes, pour qu’ils ne votent pas “mal”. Utilisation de fonds publics pour subvertir le débat démocratique, pour faire ce que l’Etat ne peut légalement pas faire est là le rôle principal des ONG et de la “société civile” – un concept creux et sans manifestation réelle – qu’on a substitués au peuple.