L'ÉCLAIREUR

L'ÉCLAIREUR

Share this post

L'ÉCLAIREUR
L'ÉCLAIREUR
[ Edito] L'ultime jacquerie
Copier le lien
Facebook
Email
Notes
Plus
La Lettre confidentielle

[ Edito] L'ultime jacquerie

Après le dernier épisode tragi-comique au salon de l'agriculture, comment Emmanuel Macron pourra-t-il continuer encore trois ans sans repasser par les urnes ? Fin de régime.

Avatar de Pascal Clérotte
Pascal Clérotte
févr. 26, 2024
∙ abonné payant
7

Share this post

L'ÉCLAIREUR
L'ÉCLAIREUR
[ Edito] L'ultime jacquerie
Copier le lien
Facebook
Email
Notes
Plus
1
1
Partager

Le rapport à la réalité d’Emmanuel Macron ne change pas. Il ne s’agit pas de pathologie. Même le psychotique le plus sévère peut avoir des éclairs de lucidité. Il s’agit là de son état normal. Emmanuel Macron persiste à nier l’existence des autres et de leurs problèmes bien réels qu’il a grandement contribué à créer.

Son opération de communication, sa mauvaise pièce de théâtre a lamentablement foiré au salon de l’Agriculture. La Macronie a vainement tenté de nous le présenter comme courageux, résolu, volontaire. Derrière six compagnies de CRS et de garde-mobiles, plus de 1 000 policiers, dans un salon vidé de son public. Ultime démonstration (le summum ?) d’une foire politico-médiatique qui échappe de plus en plus à ceux à qui il est destiné : les agriculteurs.

Le poisson pourrit toujours par la tête, a fameusement écrit Mao. Force est de reconnaître que c’est le cas de l’ensemble de nos institutions qui faisandent depuis cinquante ans. Parce que dirigées par des faisans, diront les chafouins. Nous sommes allés de forfaiture en forfaiture. L’originelle fut la création ex nihilo du “bloc constitutionnel” par lequel le Conseil constitutionnel s’est arrogé en 1972 le pouvoir de dire la loi contre le parlement, contre les représentants du peuple français, seul souverain.

L'Eclaireur est une lettre confidentielle par abonnement. Pour soutenir notre travail, choisissez le vôtre, libre ou payant.

Récemment, on se souvient de l’épisode de l’inclusion du principe de “fraternité” pour éviter que ceux qui aident activement des immigrés clandestins à rentrer sur territoire national ne subissent les poursuites judiciaires pourtant prévues au code pénal. La fraternité de la devise républicaine ne vaut qu’entre Français. Le Conseil constitutionnel a pris la décision de défaire ce que seul le parlement peut défaire : la loi.

Nous ne reviendront pas sur l’épisode de la loi immigration où non seulement cet aéropage de gens non élus mais cooptés a annulé ce que le parlement avait voté, mais où l’on a vu le président de la Cour des comptes faire rétention d’un rapport pourtant crucial au débat parlementaire au motif de ne pas influencer les débats. Au mépris de l’article 47-2 de notre Constitution qui stipule que “La Cour des comptes assiste le parlement dans le contrôle de l'action du gouvernement. Elle assiste le parlement et le gouvernement dans le contrôle de l'exécution des lois de finances et de l'application des lois de financement de la sécurité sociale ainsi que l'évaluation des politiques publiques. Par ses rapports publics, elle contribue à l'information des citoyens."

Ce post est destiné aux abonnés payants.

Already a paid subscriber? Se connecter
© 2025 L'Eclaireur - Alpes
Publisher Terms
Substack
Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
ÉcrireObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture

Partager

Copier le lien
Facebook
Email
Notes
Plus