[ Flash ] La vice-première ministre canadienne pressentie pour prendre la tête de l'Otan - infox ou réalité?
Issue de la diaspora ukrainienne, thuriféraire du nationalisme ukrainien, ayant eu pour grand-père maternel un collaborateur nazi dont elle travestit les actes et... Secrétaire générale de l'Otan?
La vice-première ministre canadienne pressentie pour prendre la tête de l'Otan ? Si ce qui n’est pour le moment qu’une très insistante rumeur “autorisée” s’avère vrai, c’est grave. Très grave. Visiblement la machine pour pousser la candidature de Mme Freeland est lancée.
Nous avons demandé si cette candidature avait le soutien officiel du gouvernement canadien. Pas de réponse pour l’instant, vraisemblablement pour cause de deuil national, le souverain britannique étant également le chef de l’Etat canadien. Nous publierons la réponse comme mise à jour de cet article dès que nous l’aurons obtenue.
Chrystia Freeland, née Christina Alexandra Freeland en 1968, est membre du conseil d’administration du Forum économique mondial (Davos), diplômée en études slaves de Harvard et d'Oxford (grâce à une bourse Rhodes). Elle a résidé en Ukraine, puis est devenue journaliste, notamment au Financial Times dont elle fut la cheffe du bureau de Moscou de 1994 à 1998. Elle a été interdite de territoire russe en 2014, l’année du coup d’Etat de Maidan, coïncidence. Elle a succédé en 2017 comme ministre des affaires étrangères de Justin Trudeau à l’actuel ambassadeur du Canada en France et auprès de l’UE Stéphane Dion. Elle officie aujourd’hui comme ministre des finances et vice-première ministre du Canada.
Elle est l’auteur d’un essai en 2015 pour la Brooking Institution (un gros think tank néolibéral qui assène qu’un traité de libre échange USA-UE renforcera la démocratie…) intitulé “Mon Ukraine”, dans lequel elle explique que ses grands parents ont quitté ce pays après la signature du pacte de non-agression entre l’URSS et l’Allemagne nazie en 1939. Pour Cracovie, alors occupée par les nazis, foyer de l’ultranationalisme ukrainien, donc de la collaboration aussi active que “poussée” avec le IIIe Reich.
Elle écrit notamment dans cet essai :
“Pour le reste de leur vie, mes grands-parents se sont vus comme des exilés politiques avec la responsabilité de maintenir vivante l'idée d'une Ukraine indépendante, qui avait existé pour la dernière fois, brièvement, pendant et après le chaos de la révolution russe de 1917. Ce rêve a persisté dans la génération suivante, et dans certains cas la génération suivante.”
Il s’avère que son grand-père maternel, Mykhailo Khomiak, dirigea de 1940 à 1944 le torchon de propagande nazie en langue ukrainienne Krakivski Visti , contrôlé et financé par le gouvernement général de Pologne et le ministère de la propagande de Goebbels. Torchon dont l’antisémitisme virulent a été mis en évidence par l’historien canadien spécialiste de l’Ukraine John-Paul Himka.
Mme Freeland présente continuellement son grand-père maternel comme un avocat et journaliste libéral épris de démocratie et de droits de l’Homme, alors qu’il n’en fut rien. Il fut un zélé collaborateur, qui a adhéré, répandu et promu l’idéologie nazie. On ne s’étonnera pas alors du rôle joué par le Canada dans la sinistre et meurtrière farce qu’est la guerre en Ukraine.
Pas nous qui affirmons la collaboration nazie du grand-père de Mme Freeland, mais Tablet, un magazine juif tout ce qu’il y a de plus sérieux. Et qui se revendique plutôt à droite et pas franchement pro-russe. Tablet qui affirme que la base électorale de Mme Freeland est constituée par la diaspora ukrainienne, qui érige des nazis en héros nationaux.
Narratif à tous les étages, une fois encore. Selon Tablet, Mme Freeman repeint la girafe et le passé peu reluisant (euphémisme) de son aïeul. Avec le proverbial “rule based international order” (ordre mondial fondé sur les règles) qui n’existait pas l’époque - ah si, pardon, chez les nazis, juste après l’ordre racial. Mme Freeland a qualifié en 2017 de propagande russe les affirmations pourtant documentées du passé nazi de son grand-père.
Si Mme Freeland ne peut pas être tenue responsable des actes de son aïeul, son refus d’en reconnaître l’exacte nature et sa propension à en minimiser et à en travestir la portée qui confine au révisionnisme, la disqualifient de toute forme de responsabilité politique, au Canada comme sur la scène internationale.
Imaginez Chrystia Freeland succédant au (catastrophique) norvégien Jens Stoltenberg à la tête de l’Otan. On en deviendrait complotiste et on crierait à la 3e guerre mondiale...
Que faut-il retirer de cela ?
Des réels dangers que posent certaines “diasporas” qui s’attachent à importer des conflits qui nous sont étrangers. Comme par exemple la tchétchène, même s’il ne s’agit pas de dire que tous les tchétchènes posent problème, ce qui n’est pas le cas. On pourrait aussi parler de la nigériane, comme à Marseille ou à Lyon - sans pour autant que tous les Nigérians soient ainsi catégorisés. Ou bien de la turque et des sinistres loups gris aujourd’hui interdits, qui chassaient les Arméniens à Décines, en banlieue de Lyon.
L’individu n’est jamais le groupe. Mais les phénomènes de groupe sont aussi prégnants que puissants. Parfois en bien, ce qui se voit toujours moins et cause en essence moins de dégâts que le mal. Dégâts comme par exemple provoquer de l’étranger au motif d’origines ukrainiennes une guerre en Ukraine que l’écrasante majorité des Ukrainiens ne voulaient pas - du moins et au moins les 74% d’entre eux qui ont voté pour Zelensky et sa “plateforme pour la paix” au second tour de l’élection présidentielle de 2019.
De l’impérative nécessité que les réfugiés qui en France ne respectent pas leur obligation de discrétion politique retournent le plus rapidement possible dans leur pays. Au risque de voir transférer des conflits qui ne sont pas les nôtres et de subir des politiciens se pliant aux diktats de la prochaine minorité victimaire montée en épingle dans les médias, aux dépens de la multitude et de l’intérêt supérieur de la nation.