[ Flash ] Let's Rumble !
La plateforme Rumble qui avait fait le choix de ne plus être disponible en France après des injonctions gouvernementales de censure, vient d'obtenir gain de cause devant la justice française.
En clair, ce n’est pas un président de la République, un premier ministre, un ministre ou leurs conseillers qui disposent du pouvoir d’exiger quelle que censure que ce soit par courriel, LRAR ou coup de de téléphone. Même chose pour une présidente de la Commission européenne.
Rumble, nous les connaissons. Ce sont des malins. A la première menace, il se mettent à l’abri pour mieux cogner derrière. Excellente tactique.
Le DSA, une horreur démocratique, se heurtera au mur de la justice, parce qu’il existe malgré tout de même un droit fondamental, celui de la libre expression. C’est ce que nous cessons de dire depuis le début. C’est exactement ce que le rapport “Twitter Files France” dit, rédigé par Thomas Fazi et votre serviteur. Il faut passer par la justice pour censurer. Ce que l’establishment français a compris depuis 1972 avec la loi Pleven.
Et c’est pour cela que nous hurlons sur la presse indépendante française qui n’est trop souvent qu’une réplique des mainstream, des bocaux parisiens, jouant sur le même ressort: la peur. Il va falloir se remettre le cerveau à l’endroit en pensant. Et pas faire de la peur son fonds de commerce, parce que c’est exactement ce que veut le “système”.
De la propagande alternative
Les médias “alternatifs” sont-ils vraiment alternatifs? Ils se posent contre ou bien comme étant diamétralement opposés aux médias mainstream. Mais est-ce bien là une alternative puisqu’ils laissent de fait les mainstream définir leur position? Ne sont-ils pas le côté pile de la même pièce, le revers de la médaille? Sont-ils des agents de propagande malgré eux, jouant une fonction importante dans l’équilibre et la survie du “système” et de sa propagande qui ne saurait se concevoir sans une forme de contradiction savamment contrôlée pour être crédible ? Nous allons prendre deux exemples pour illustrer comment les médias alternatifs sont des acteurs de la propagande du système sans s’en rendre compte, à leur corps défendant. Parce que leur ethos est similaire.