France Télévisions, la nouvelle boîte à cons
Avec Gabriel Attal – que les élections européennes ne concernent pas – face à Jordan Bardella, France 2 fait une nouvelle fois la démonstration que la télévision publique n'œuvre pas pour le public.
Si on ne devait poser qu'une seule question au terme du débat sur France 2 qui a vu s'oppposer Jordan Bardella à Gabriel Attal, ce serait celle-là : que faisait le premier ministre sur le plateau à débattre d'un programme qu'il ne porte pas aux élections européennes, éclipsant la tête de liste Renaissance Valérie Hayer ?
On ne va pas s'attarder sur le face à face où la mauvaise foi, les approximations et les mensonges ont rivalisé avec la superficialité des propos et de la démonstration, pour lesquels les candidats étaient parfois pour pas grand-chose. L'objectif n'était pas tant d'apporter des réponses constructives à une succession de questions que se faire le champion de la petite phrase qui fera mouche.
Que Renaissance, challenger du Rassemblement national aux Européennes au vu des sondages, fasse le choix d'un candidat qui n'en est pas un, est de bonne guerre, même si pas très honnête. Les macronistes ont leur calendrier, tout le monde le connait. Que les médias, la télévision et qui plus est le service public s’en fissent les colporteurs est autrement plus problématique.