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Gestion de la pénurie : vite, un médoc !
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Gestion de la pénurie : vite, un médoc !

Avec la hausse du prix de l'amoxicilline, le gouvernement se prépare à payer les labos pour qu'ils respectent la loi. A l'hôpital, les infections nosocomiales continuent leur mouvement à la hausse.

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Patricia Cerinsek
sept. 05, 2023
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Rudolfs Klintsons/shutterstock.com © Crédit photo : destinationsante.com

En France, on manque de médicaments et notamment d’antibiotiques comme l’amoxicilline, un générique ? Rassurez-vous, le gouvernement promet d’ouvrir les vannes. Comprenez que pour obliger, pardon inciter, les entreprises pharmaceutiques à produire plus de médicaments, on va leur donner de quoi arrondir leurs marges. Le gouvernement propose donc d’augmenter le prix de l’amoxicilline de 10 % à compter du 1er octobre. Et nous qui croyions naïvement que Big Pharma était déjà un minimum contrainte en vertu d’une certaine obligation légale.

Un décret remontant à 2021 oblige en effet les laboratoires pharmaceutiques à constituer un stock de sécurité minimal jusqu’à quatre mois pour tous les médicaments d'intérêt thérapeutique majeur (MITM) destinés aux patients français. MITM dont fait partie l’amoxicilline.

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