Inondations à Valence: la faute au manque de pistes cyclables
Les militants de tous poils ont immédiatement saisit la balle au bond pour propager l'énorme infox que la catastrophe naturelle à Valence est le résultat du dérèglement climatique.
Ah les écologistes ! Vous savez, cette secte qui s’est vouée corps et âme au dieu climat. Pratique le dieu climat : l’Homme n’a aucune prise sur lui. On peut donc l’utiliser pour imposer aux autres tous ses desiderata nombrilistes afin que le monde corresponde enfin à l’idée qu’on se fait de ce qu’il devrait être.
L’écologie politique est la descendante en ligne directe de la Lebensreform, donc la cousine germaine du nazisme. Tout y est : fausse science (climatique en l’espèce) érigée en ultime totem se déclinant en politiques délirantes parce qu’il faut réaliser la prophétie de la fausse science, le tout accompagné d’un malthusianisme si décomplexé qu’il frise l’eugénisme. Nous vous conseillons de lire cet article (en anglais) d’Eugyppius, qui démontre, dans le cas de l’Allemagne, la folie dangereuse qu’est cette idéologie qui sévit depuis près de soixante ans.
Le Groupe intergouvernemental d’experts sur le climat, le Giec ? Pas crédible, pour deux raisons principalement. La première est que le Giec ne procède absolument pas d’un consensus scientifique, mais d’un simple consensus de scientifiques fabriqué de toutes pièces. La deuxième, dont découle la première, est que les experts du Giec sont sélectionnés avant toute autre considération sur leur croyance que l’activité humaine est la principale voire seule cause du “réchauffement climatique". Pas nous qui le disons mais la grande climatologue Judith Curry. En clair, le Giec fait de la politique, pas de la science.
Petit florilège de réactions millénaro-écologistes aux inondations de Valence.
Si les obsédés du climat sont aussi bêtes qu’hypocrites, pas une raison que nous le soyons également. Penchons-nous donc sur l’histoire afin de sérier si des fois ce même phénomène dévastateur ne s’était pas déjà produit dans la province et la ville de Valence.
Ah ben si, tenez ! En 1957, même chose ! Le 14 octobre 1957, à la même période ! Avec des conditions de températures, de vent et de pression atmosphérique et d’hygrométrie similaires ! Ces inondations, provoquées par des pluies torrentielles, ont causé à l’époque au moins 81 morts.
La ville de Valence est située à l’embouchure du fleuve Turia - là où il se jette dans la Méditerranée. Il suffit de regarder une carte topographique pour comprendre les risques important d’inondation en cas de pluies diluviennes, qui peuvent survenir l’automne.
Ces inondations violentes sont un phénomène météorologique (et non pas climatique) bien connu depuis le bas Moyen Âge. Depuis 1321, on en a recensé au moins 75. On peut donc affirmer sans se tromper que ces inondations surviennent peu ou prou une fois par siècle, quand des conditions météorologiques bien précises et fort heureusement peu fréquentes sont réunies. Les mêmes causes produisent les même effets.
On peut tout aussi raisonnablement en déduire que le réchauffement climatique n’y est pour rien – l’imperméabilisation des sols sûrement davantage - dans la violence de l’épisode actuel. A moins que déjà en 1321 le manque de pistes cyclables était flagrant. Et que l’humanité, 420 millions d’êtres humains contre 8,2 milliards aujourd’hui, usait et abusait déjà des énergies fossiles et partait en week-end en avion.