L'ÉCLAIREUR

L'ÉCLAIREUR

La Lettre confidentielle

La fin du pouvoir de l'argent

C'est ce que l'on voit se dérouler aux USA, sous fond de rejet majoritaire de la politique de soutien à Israël, politique portée à bout de bras par de grands donateurs des deux camps.

Avatar de Pascal Clérotte
Pascal Clérotte
déc. 02, 2025
∙ abonné payant
Image

La « guerre civile » qui fait rage au sein des deux grands partis politiques américains a essentiellement un seul point de cristallisation — qui est loin d’être le seul point d’achoppement — et est la conséquence d’un seul casus belli - qui est loin d’être le seul point de désaccord profond : Israël.

Les partis politiques ne sont pas l’opinion publique. Les médias mainstream non plus. La question qui importe est de savoir si ce conflit divise également l’opinion publique. La réponse est non. Si New York n’est pas les USA, la Grosse Pomme reste le plus important bastion démocrate du pays.
L’élection de Zohran Mamdani a montré que l’establishment du Parti démocrate et ses grands donateurs ont définitivement perdu la main.

Nous ne reviendrons pas sur les deux élections de Trump qui ont illustré qu’au moins en matière électorale, l’establishment ne contrôle plus rien.

Les grandes manœuvres ont déjà commencé : pour les primaires comme pour la succession de Trump en 2028. Mais avant, il y aura les élections intermédiaires de 2026, qui s’annoncent sanglantes.

Si ce qu’avance le New York Post, propriété de Rupert Murdoch, est vrai, alors Marco Rubio a tenté un tir de barrage dirigé contre JD Vance, actuel vice-président et “naturellement” pressenti pour reprendre le flambeau républicain en 2028.

Il va falloir que « Narco » Rubio — comme le surnomment ses adversaires du fait que son beau-frère, Orlando Cicilia, une figure importante des Cocaine Cowboys des années 1970-80, a été condamné à 35 ans de prison pour trafic international de stupéfiants — explique pourquoi, secrétaire d’État, il a laissé passer un plan de paix qui ne serait que la traduction en anglais de la proposition russe. S’il a réellement tenu ce langage à ces sénateurs, alors ses jours à la tête de la diplomatie américaine sont comptés.

Le mouvement de rejet massif d’Israël et de la politique menée à son égard est, dans l’opinion publique américaine, bien réel et définitif. Ce mouvement relève de bien plus que du rejet d’un État étranger réputé criminel. Il est la manifestation d’un puissant mouvement tellurique, que nulle force ne pourra stopper.

L'ÉCLAIREUR est une lettre par abonnement. Pour soutenir notre travail, choisissez le vôtre, libre ou payant.

Ce post est destiné aux abonnés payants.

Déjà abonné payant ? Se connecter
© 2025 L'Eclaireur - Alpes · Publisher Terms
Substack · Confidentialité ∙ Conditions ∙ Avis de collecte
Lancez votre SubstackObtenir l’app
Substack est le foyer de la grande culture