L'Eclaireur est maintenant sur YouTube
Retrouvez nos analyses et interviews sur notre chaîne YouTube. Pour ses trois ans, L'Eclaireur fait ses dents.
Trois ans, ce n’est pas l’âge des premiers pas, mais des premières dents. L’Eclaireur grandit et se développe sur YouTube. Outre Substack, Locals et Spotify, et en attendant d’autres plateformes, retrouvez nos podcasts, analyses et interviews sur notre chaîne L' Éclaireur Alpes, abonnez-vous (c’est gratuit) et faites tourner !
C’est l’occasion pour L’Eclaireur de republier l’entretien que lui avait accordé le député MoDem Philippe Latombe, un des meilleurs spécialistes (politiques) du numérique, au printemps dernier.
Alors que Thierry Breton a démissionné de son poste de commissaire européen, portefeuille comprenant le numérique, laissant la place à notre “monoglotte” ex-ministre de l’Europe et des affaires étrangères Stéphane Séjourné, il est intéressant d’écouter ou réécouter Philippe Latombe sur les enjeux en matière de numérique.
L’Europe et la France ont-elles perdu la bataille du numérique ? Données de santé hébergées chez Microsoft, expérimentation de l’euro numérique confiée notamment à Amazon… comment comprendre que l’Union européenne permette que soient transférées les données personnelles des Européens vers les Etats-Unis quand, de leur côté, les Etats-unis renforcent la surveillance hors de leurs frontières ?
Alors que l’Europe fournit pour ainsi dire les données de ses citoyens sur un plateau, les Etats-Unis continuent de décliner l’extra-territorialité de leurs lois. Et ce n’est pas être anti-américain que d’être lucide et pas naïf. Les enjeux ne sont pas que technologiques et commerciaux. Toutes ces données qui n’attendent que d’être couplées à l’intelligence artificielle pour être exploitées, permettent d’alimenter le renseignement militaire, le contre-espionnage, la guerre économique… Rappelez-vous l’affaire Alstom.
Et écoutez Philippe Latombe, vous comprendrez peut-être pourquoi l’élu, pourtant peu suspect d’anti-macronisme, n’a pas été approché par le gouvernement précédent, ni vraisemblablement par le gouvernement Barnier.