Les censeurs censurés
Durant plus de dix ans, l'Etat profond américain a cherché a instrumentaliser le pouvoir réglementaire de l'UE pour contourner le premier amendement. L'administration Trump ne le tolère plus.
Marco Rubio vient d’annoncer une politique de sanctions contre les officiels et toute autre personne participant à la censure de ressortissants américains, Ces sanctions seront nominatives et publiées par arrêté du département d’Etat. Seront également visés les membres de la famille des officiels en question. Autant dire que la quasi-totalité des dirigeants européens pourraient être concernés si le Digital Services Act (DSA) n’est pas supprimé.
Préparez-vous à un énorme éclat de rire et des vivats lorsque le nom de Thierry Breton figurera à la liste. De même, l’ensemble des fonctionnaires européens et nationaux trempant dans la censure ainsi que les membres des ONG y travaillant - les fameux tiers de confiance à qui le DSA prévoit de sous-traiter la censure - sont dans le collimateur. Tout comme les juges qui condamneront citoyens et entreprises américains pour l’exercice de leur liberté d’expression.
Ces sanctions visent l’ensemble des visas - visas touristiques, visas étudiants, visas d’affaires et les visas E-2, qui permettent à des investisseurs ou à des employés d’entreprises ayant investi aux États-Unis d’y résider pour gérer une entreprise, pour une durée de deux ans renouvelable. Autant dire que ça commence déjà à couiner sévère dans tous les lieux de pouvoir en Europe. Finies les études des rejetons dans les universités de la Ivy League. Finis les cocktails dans l’Upper East Side.
Une équipe de hauts fonctionnaires du département d’Etat s’est d’ailleurs rendue à Paris le 26 mai dernier pour se pencher sur la censure des opposants politiques et des voix dissidentes imposée par Emmanuel Macron et ses gouvernements.