L'info sous les radars
“La république... la corruption sans doute y paraît plus grande que dans les monarchies. Cela tient au nombre et à la diversité des gens qui sont portés au pouvoir.” (Anatole France)


Opération "Faisons sauter les fusibles". L’Ukraine a lancé une nouvelle vague de raids anti-corruption sur des personnalités de premier plan, dont l’un des hommes les plus riches du pays, Ihor Kolomoisky. Qui n’est autre que l’oligarque qui a financé la campagne des Zelensky ainsi que les bataillons nazis.
Pour rappel, le milliardaire ukrainien a la justice américaine sur les talons. Il est soupçonné d’avoir blanchi une partie de l'argent de Privat, la plus grande banque du pays dont il est propriétaire, via des transactions, notamment immobilières, dans l’État du Delaware.
Mais Zelensky en monsieur Propre, surtout après la révélation d’évasion fiscale des Pandora papers, c’est comme une mauvaise série télévisée. De celles qui ont propulsé le numéro un ukrainien là où il est aujourd’hui. Grâce à qui ? Dans “Serviteur du peuple”, Zelensky incarnait un professeur d’histoire devenu chef de l’Etat qui se joue des bassesses de politiciens corrompus et d’hommes d’affaires véreux. Une série télévisée diffusée sur la chaîne de télévision 1+1 propriété de… Ihor Kolomoisky.
Ihor Kolomisky en pantoufles, perquisitionné par des agents du SBU, la police secrète ukrainienne, en chaussettes…
- Police ! Perquisition! Ouvrez !
- Les patins siouplaît, là ! Vous allez tout me saloper !
-Ah… Ah oui ! Pardon.


Auto-promo. Guillaume Canet a expliqué que si son film « Astérix et Obélix, l’empire du Milieu » ne marchait pas, malgré les 65 millions d’euros de budget, il n’y aurait “plus un financier qui allait mettre de l’argent dans les films”. Comme si le cinéma français se réduisait à la petite personne de Guillaume Canet et aux films à gros budgets.
En attendant de voir si la suite donne raison au démarrage qualifié de “record” par Pathé – qui est rappelons-le le producteur et le distributeur du film de Guillaume Canet – on ne s’étonnera pas de découvrir combien les coulisses sont toutes entières dévouées au 7e Art.
“Sur chaque place vendue", Guillaume Canet "touchera 0,3% du prix du ticket hors taxes (la moitié en tant que réalisateur, et l'autre moitié en tant que co-scénariste)”, révèle L’Informé. Sachant que Guillaume Canet, en tant que réalisateur et scénariste, a déjà touché un fixe de 500 000 euros. Et que toutes sortes de primes sont prévues fonction du succès du film. Plus “un bonus d'un million d'euros bruts si le film dépasse 7 millions de spectateurs en France, et/ou s'il est amorti”. Et après, on nous parlera de succès populaire…

1 + 1 = 1 (Pap Ndiaye) - Une heure supplémentaire, en mathématiques ou en français – pas les deux – pour remonter le niveau des collégiens. Plus le dispositif “Devoirs faits”, qui existe déjà mais bon… A l’Education nationale, on colmate. Au micro de France Inter, Pap Ndiaye brasse autant qu’il peut.
Pour attirer les futurs enseignants, le ministre propose une hausse de salaires, mais conditionnée à des tâches supplémentaires, environ 72 heures par an. Ça c’est pour le colmatage vite fait. Pour la stratégie, on se rappellera que l’idée, balancée devant l’Assemblée nationale le 24 janvier, est de titulariser les enseignants sans concours. Le Capes, ça commence à bien faire.
Et puis, s’il n’y a pas d’enseignants, on supprime. Voir la valse de l’enseignement obligatoire des mathématiques au lycée avec la réforme du bac. D’abord supprimées du tronc commun, les maths devraient faire leur retour en classes de première à la prochaine rentrée scolaire. C’est du conditionnel. Car, à cette heure-ci, les enseignants que nous avons rencontrés sont dans le flou le plus complet. Tout simplement parce qu’il n’y a pas plus de profs de maths. Il y a un an, le constat était le même, comme nous le soulignions.
En attendant, on mesurera l’audace du rétablissement des mathématiques, qui consiste à rendre obligatoire une option facultative en 2022. Concrètement, tous les élèves de première générale, sauf ceux ayant choisi la spécialité mathématiques (vous suivez encore ?), devraient avoir droit à une heure et demie de cours par semaine. Si avec ça, on remonte pas notre niveau Pisa…
La même recette est appliquée pour la techno. Manque d’enseignants ? On supprime, en 6e. Et tant pis si le pays manque de plus en plus de techniciens et d’ingénieurs. Au point que certaines entreprises, comme STMicro, se sont résolues à ouvrir à Grenoble leur propre école de formation.

Ah, ça ira, ça ira, ça ira… Panique à tous les étages ? Le 2 février, Sud Radio recevait Marc Doyer après sa plainte (début janvier, il en avait d’ailleurs fait part à ce moment-là sur Ligne droite) devant le Conseil de l’Ordre de l’Isère contre Olivier Véran après le décès de sa femme, morte de la maladie de Creutzfeld-Jacob. On ne se prononcera pas sur le volet médical pas plus qu’on se lancera dans un procès fait aux vaccins contre le Covid. On doutera seulement que le motif de la plainte, “l’erreur”, “l’entorse au règlement” permette d’aller bien plus loin, malgré tout le chagrin et le malheur, médiatisés, de cet homme.
On s’étonnera davantage du petit aléa technique rencontré lors de l’émission. Entre 6’37 et 8’03, plus de son. La faute à pas de chance, c’était pile le moment où André Bercoff reprenait les mensonges propos d’Olivier Véran. Ballot.
A l’heure où nous publions, nous n’avons pas plus d’explications.
Gros lot - On savait que la Commission européenne avait commandé des vaccins à tour de bras. Au point de devoir détruire des stocks ou de repousser les dates limite de péremption maintenant que tout le monde en a soupé du psychodrame covidien. Certains ont bien tenté de continuer d’écouler le surplus, avec la formule une injection = une part de galette des rois offerte.
Ou en proposant deux injections pour le prix d’une : grippe + Covid. Petite parenthèse au passage : la FDA va enquêter sur le risque d’AVC lors d’une vaccination grippe et Covid le même jour.
Que faire de toutes ces doses, 2,4 milliards de doses en tout pour le plus gros contrat, celui de Pfizer, dont 1,8 milliard en mai 2021 ? Et bien, on re-négocie. Bruxelles, que l’on a déjà vu très empressée à passer commande, discute ainsi avec Pfizer et BioNTech quant à la possibilité de réduire jusqu’à 500 millions de doses le nombre prévu cette année. Moyennant quoi, l’UE achèterait plus cher. En toute confidentialité.