[Republication] Disclose au gnouf
Quand le journalisme effectué au sein d'une ONG financée par des fondations dérape, c'est la mise en examen assurée. "Etonnant, non ?" aurait dit Pierre Desproges.
Il a fallu moins d’une heure avant que “l’affaire” ne fasse les gros titres de la presse mainstream : une journaliste de Disclose est convoquée par une magistrate “anti-terroriste” (plus prosaïquement une magistrate possédant une accréditation secret et très secret) pour une possible mise en examen. Branle-bas de combat dans la profession, que l’on a vu bien moins empressée sur une autre affaire : celle de la condamnation à vingt ans de réclusion pour des centaines de viols de l’ex-journaliste Jean-Philippe Desbordes, vite remisée au rayon d’une polémique médiatique agitée par l’extrême droite par les rares qui en ont fait mention (France 3).
Ne vous fatiguez pas, les articles repris dans la presse sur cette “affaire”, celle qui avait vu Ariane Lavrilleux placée en garde à vue en septembre 2023, disent tous la même chose, copié-collé à peu de choses près de la dépêche AFP originale. La journaliste de Disclose est visée par une enquête sur des compromissions du secret de la défense nationale et devrait être mise en examen pour “appropriation et divulgation d’un secret de la défense nationale”.
En cause, plusieurs articles publiés depuis 2019 portant sur des ventes d’armes françaises à l’étranger mais aussi sur l’opération Sirli, une mission de renseignement française en Egypte que ce pays aurait détournée pour cibler et tuer des opposants, avance le média. Le média ? Disclose est en fait une ONG comme l’est l’Organized Crime and Corruption Reporting Project, ce “géant du journalisme” qui fédère 70 médias dont Le Monde en France, dont les liens avec le renseignement américain ont fait sans aucun écho les gros titres de Mediapart le 2 décembre, tenez la veille de l’appel à soutien – comprendre l’appel aux dons – de Disclose.
“Scandale dans le scandale” l’affaire Disclose comme le titre L’Humanité ? Atteintes inadmissibles à la liberté de la presse (aussi classique que fourre-tout) ? Nous republions en accès libre un édito et notre premier article parus sur le sujet en novembre 2021.
Vous verrez qu’il ne s’agit absolument pas d’une question de secret des sources puisque Disclose n’a pas vraiment œuvré à protéger la sienne.
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[ Edito ] Disclose au gnouf
Arianne Lavrieux, journaliste spécialisée dans “les transformations sociétales et combats portées par les femmes, les jeunes et les minorités religieuses et culturelles”, a été perquisitionnée par la DGSI et mise en garde à vue à l’Evêché, l’hôtel de police marseillais, dans le cadre d’une enquête sur les fuites concernant l’opération Sirli menée par la Direction du renseignement militaire (DRM). Un ancien personnel de l’armée française a également été interpellé et placé en garde à vue dans la même affaire. Atteinte inadmissible à la liberté de la presse? Que nenni.
Nous avions à l’époque de la parution de l’enquête de Disclose fait part de notre perplexité relative à la manière dont est financée cette ONG (Disclose est une association). Perplexité que nous avions également exprimée quant aux voies par lesquelles lui seraient parvenus quelques documents classés confidentiel défense. Citer une source qui visiblement s’exprime en franglais en titrant “Le silence n’est plus une option” (silence is not an option), c’est ballot, c’est grossier.
La grande presse avance qu’Ariane Lavrieux aurait révélé le scandale du “détournement” de la coopération militaire antiterroriste entre la France et l’Egypte. Avez-vous vu un scandale ? Etiez-vous au courant ?
L’Egypte aurait utilisé les données issues de la surveillance effectuée à haute altitude par la DRM pour frapper des contrebandiers, des “civils”, non pas des djihadistes, nous dit-on.
En parlant de frapper des civils, rappelons que les assassinats ciblés ordonnés par Barack Obama dans la ceinture tribale pachtoune au Pakistan ont eut un “taux de rendement de 4%”, c’est à dire que 96% des victimes de ces frappes par drone étaient de parfaits civils innocents …
Dans la région en question, l’ensemble des djihadistes, des civils, sont des contrebandiers: il faut bien vivre. Ces djihadistes-contrebandiers ont tendance à traiter la concurrence à la Kalachnikov et au RPG7 le tout au nom de Dieu, d’où la multitude de groupes faisant allégeance, histoire de pouvoir continuer leur business contre une dîme et un accès à de l’armement, du carburant etc.
Avant de relever du terrorisme, il s’agit en l’espèce de crime organisé, constitué sur une base principalement tribale. Lundi trafic d’armes; mardi trafic de stupéfiants; mercredi trafic d’êtres humains; jeudi, trafic de cigarettes; vendredi c’est jihad; samedi repos, et dimanche on recommence. Une chamelle n’y retrouverait pas ses petits: cela n’est valide que si l’on considère les frontières comme valides…
Quand on traite ce type d’affaires, être spécialisé dans “les transformations sociétales et combats portées par les femmes, les jeunes et les minorités religieuses et culturelles”, disposer de points de chute en Egypte et parler un peu d’arabe ne suffit pas. Il faut une connaissance profonde du contexte, de l’environnement. Il faut connaître les rouages et les processus de prise de décision au sein des services, français comme égyptiens, l’histoire de leurs relations etc. Il faut être capable de vérifier l’information auprès de sources de haut niveau, sources avec lesquelles des liens de confiance auront été établis. Cela demande des années, du moins si l’on souhaite faire du bon travail, c’est à dire comprendre la nature et rapporter la réalité du matériau sensible qu’on a entre les mains. Concept de la grenade dégoupillée: si on lâche la cuillère, boum !
Ensuite, vient l’impérieuse nécessité de savoir quoi rapporter. Un journaliste ne peut ni légalement ni déontologiquement publier des informations qui permettrait d’identifier une personne comme membre d’un service de renseignement français. C’est un délit. Si le secret des sources est garanti par la loi, le journaliste a le devoir moral en retour de protéger ses sources.
Or Disclose a allègrement présenté les documents estampillés confidentiel défense comme émanant d’un “lanceur d’alerte” au sein du ministère de la défense, alors que cela n’apporte rien à son enquête si ce n’est la dose de moraline à l’origine des déboires judiciaires d’Ariane Avrilleux.
Soit la source choisit d’être un lanceur d’alerte, donc d’agir publiquement et de faire face aux conséquences de ses actes, comme Edward Snowden. Soit elle fait le choix de rester dans l’ombre et le journaliste œuvre à ce que l’origine des documents, dont il n’aura pas accepté la transmission, soit difficile à déterminer pour protéger sa source. Dans les deux cas, le journaliste est raccord avec la loi. La justice ne pourra que difficilement se pencher sur son cas et le secret des sources pourra être invoqué. Le pire qui puisse lui arriver, outre une surveillance électronique pas forcément légale et aisément contournable, est d’être approché par un fonctionnaire de la DGSI pour une “discussion informelle”.
Quand on publie des documents classés confidentiel défense et une longue interview de la source anonyme qui se répand sur ses motivations (dont on se contrefiche car elles n’apportent rien aux faits), il est logique de finir en garde à vue, car alors pèse sur le journaliste un réel soupçon de complicité de violation du secret de la défense nationale. A moins que le lanceur d’alerte ne soit qu’une légende visant à dissimuler une autre origine des documents, bien entendu. Les journalistes ne bénéficient d’aucune immunité. On ne peut pas commettre d’infraction pénale au nom de la liberté d’informer.
La grande presse, unanime, hurle à l’atteinte au secret des sources. Elle n’a rien compris : la loi est constante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et a été récemment renforcée. En revanche, quand l’objectif n’est pas d’informer le public mais de satisfaire de grands donateurs (fondations dont l’Open Society de Soros ou Amnesty International) et de recueillir les dons du quidam, se situe t-on encore dans le journalisme ? Dénoncer pour mendier, est-ce informer ?
Les mémos de la terreur ou le chantier pharaonique contre la France
Les intentions pas claires de l'enquête sur la "complicité" de l’État français dans les "crimes de la dictature du maréchal Al-Sissi" en Égypte.
Le journalisme indépendant n'est financé que par ses lecteurs qui achètent ou s’abonnent au média, pas par le milliardaire américain George Soros, pas par les familles Logan et van Vliet.
Disclose n’est pas une entreprise de presse, mais une association, une ONG. Médiapart est une entreprise de presse. Même Blast! est une entreprise de presse. Disclose ne fait pas de journalisme à proprement parler mais un mélange de militantisme et de travail d’officine. Disclose se réclame du modèle du magazine d’investigation The Intercept qui a été sujet à une telle dérive que son fondateur, Glenn Greenwald, a claqué la porte pour écrire sur Substack. Afin d’être uniquement rémunéré par les abonnements de ses (très nombreux) lecteurs.
Disclose, c’est l’opération mocking bird 2.0, l’opération de la CIA destinée à infiltrer les médias des États-Unis et de pays alliés. Pourquoi donc s’évertuer à payer des journalistes dans les grands médias pour publier des articles de propagande comme durant la guerre froide alors qu’aujourd’hui on peut tout simplement s’offrir des médias “indépendants à but non lucratif”?
Disclose, c’est le dernier maillon d’une chaîne par laquelle des opérateurs politiques font passer ce qui est de la propagande pour de l’information. Par ailleurs, cette association publie des “rapports d’impact” : c’est bien d’influence sur la société dont il est question et non pas d’information du lecteur, seul rôle du journaliste.
Pour bien comprendre l’étendue du problème que pose ce type de financement de l’information, il faut lire ce long billet de Glenn Greenwald à propos de la campagne de la “lanceuse d’alerte” de Facebook et de la manipulation du “Russiagate”, l’affaire construite de toutes pièces de la collusion de Trump avec le Kremlin.
Certes, un journaliste se fiche des intentions de ses sources et ne s’attache à répondre qu’à deux questions :
Les informations sont-elles vraies et les documents authentiques ?
La publication de ces informations et de ces documents est-elle d’intérêt public ?
Indéniablement, les réponses à ces deux questions sont oui pour l’ensemble des enquêtes publiées par Disclose.
Et cela constituerait un travail de journaliste si Disclose n’était pas financé à 71 % par des “fondations”.
Dès qu’on voit des fondations américaines, ça sent le roussi. Dès qu’on voit des milliardaires philanthropes, les fondations sont pourries. C’est le fameux “softpower” et le non moins fameux “État profond”.
Nous avons tous en tête durant la guerre froide l’affaire du Congrès mondial pour la liberté de la culture financé par la CIA, qui causa en 1966 un énorme scandale. Dans les années 60, 70 et 80, l’infiltration des milieux culturels européens en général et français en particulier fut plus que problématique. Un certains nombre “d’intellectuels de gauche” très médiatiques qui peuplent toujours les plateaux télé (quand ce ne sont pas leurs rejetons qui ont repris le flambeau) et de journalistes devenus patrons de presse, ont vu leur carrière propulsée de la sorte. Ils furent des thuriféraires des intérêts américains bien plus efficaces que les intellectuels de droite.
Disclose est une association au conseil de surveillance de laquelle on retrouve par exemple Julia Cagé, l’épouse de Thomas Piketty. Formée à l’ENS et Havard, elle est l’un des nombreux poissons pilotes de la faction majoritaire des démocrates américains en France, comme le sont aussi Najat Vallaud-Belkacem et Cécile Duflot, “personnalités politiques” employées par des “charities” anglo-saxonnes. Julia Cagé est également administratrice de l’Agence France Presse et présidente de la société des lecteurs du Monde. Rien que cela. Les autres membres du conseil de surveillance sont à l’avenant, gauche bourgeoise parisienne “droits-de-l’hommiste” militante.
Disclose se fait “servir” des informations et des documents par des “intérêts” qui peuvent être retracés par qui connait le fonctionnement de la tringlerie. Prenons leur enquête sur les dérives de Lactalis. Si les faits mis en évidence en France sont vrais, l’enquête est sortie en octobre 2020, un mois après l’annonce du rapprochement de Lactalis USA et de la division fromagerie de Kraft Heinz qui s’est matérialisé cette année. Tactique concurrentielle classique.
Disclose disposait d’un bugdet total de 378 350 euros en 2020. Ce n’est pas avec cela qu’on fait des enquêtes en profondeur, par nature très coûteuses. The Intercept et sa société mère First Look Media ont reçu un financement total de plus 100 millions de dollars en 2013, année de leur création.
Il faut des journalistes très expérimentés, ayant plusieurs décennies de vrai terrain dans les pattes (et non pas des “grands reporters”), des journalistes ayant acquis une crédibilité telle que des sources ayant accès à des informations sensibles acceptent de leur parler.
Cela demande une infrastructure tant physique qu’informatique plus robuste qu’une simple adresse protonmail (qui collabore aux enquêtes judiciaires) et un compte Signal (où tout est aspiré par tous les grands services de renseignement).
La série “d’enquêtes” intitulée “les mémos de la terreur” portant sur la coopération militaire franco-égyptienne est cousue de fil blanc.
Outre les deux fondateurs de Disclose Matthias Destal et Geoffrey Livolsi, on retrouve parmi les auteurs de cette enquête Ariane Lavrilleux, “correspondante” de Médiapart et d’autres médias au Caire s’intéressant “aux transformations sociétales et combats portées par les femmes, les jeunes et les minorités religieuses et culturelles” et Jean-Pierre Canet (le plus expérimenté des quatre), ancien de Capa, de Premières Lignes et de KM Presse. Il quitta cette dernière agence en 2016 suite à la “censure” par Canal+ du sujet sur le Crédit Mutuel réalisé par Nicolas Vescovacci et Geoffrey Livolsi (l’un des deux fondateurs de Disclose) en partenariat avec Mediapart.
La charge militante est donc établie.
Les documents publiés sont classifiés au maximum “confidentiel défense”, ce qui suggère une source - si elle existe - de faible niveau. “Confidentiel défense” est le niveau le plus bas de classification. Confidentiel défense, c’est 400 000 personnes habilitées en France et 100 000 habilitations délivrées par an…
Les spécialistes de la région étaient déjà au fait de la plupart des informations présentées dans les “mémos de la terreur”.
Prenons par exemple le recours à CAE aviation par le ministère des armées et la DGSE, connu avant le crash du Merlin III à Malte. Il ne s’agit pas de matériels particulièrement sensibles.
Ou bien le traitement de l’opération Sirli, également connue depuis 2017, et qui est présentée comme “un crime d’État” et le “bombardement de civils”. Quelqu’un pour rappeler à Disclose que le gros des islamistes en Libye se concentrent historiquement dans l’est du pays, donc à proximité de la frontière égyptienne ? Quelqu’un pour expliquer que les djihadistes qui opèrent à la frontière libyanno-égyptienne sont forcément des civils puisque ne faisant pas partie des forces armées d’un État souverain ? Quelqu’un pour rajouter que ce sont ces djihadistes, comme dans le Sahel, sur le même modèle que AQMI, qui organisent et opèrent ces trafics ? Cogner leurs convois est aussi logique que nécessaire afin de tarir et leur financement et leurs lignes d’approvisionnement. Cela s’appelle une tactique d’interdiction, par laquelle on rend les risques du trafic dissuasifs.
Quelqu’un pour conclure que la raison même de l’existence de services de renseignement tels que la DGSE et la DRM est entre autres de mener secrètement les opérations “à la marge” nécessaires à la sécurité de l’ensemble de la société française et de traiter toute menace extérieure qui peut l’être de manière secrète ? Notre service de renseignement extérieur est en guerre de manière permanente, d’où le service “action”. Et le rôle des armées est de la faire, d’où les opérations extérieures et les opérations spéciales en temps de paix.
Disons-le tout net : des documents classés “confidentiel défense” qui offrent une vue d’ensemble de la coopération militaire, sécuritaire et contre-terroriste franco-égyptienne n’ont vraisemblablement pas été transmis à Disclose par un fonctionnaire du ministère de la défense, du quai d’Orsay ou de la DGSE.
La source - si elle existe - s’exprime en utilisant l’énorme anglicisme “le silence n’est plus une option” et parle de “dirigeants sourds aux appels bienveillants”. On ne s’exprime pas de la sorte dans les services à moins de faire partie de ceux recrutés “en masse” à partir de 2015 dans les Sciences Po et autres écoles du même acabit. Les opérations spéciales ne consistent pas à de la “bienveillance” mais à neutraliser des menaces précises par les moyens idoines. Si cette source existe, il y a visiblement des problèmes dans le recrutement et le criblage…
Ne tournons plus autour du pot: un tel dossier a probablement été compilé d’abord par un service de renseignement étranger. Américain ou allemand, c’est du pareil au même.
C’est bien l’industrie de l’armement française qui est visée. C’est bien la politique anti-frères musulmans du général Al-Sisi dont il est question, qui contrarie fondamentalement celle de l’administration Biden et des Allemands (alliés de toujours de la confrérie, y compris durant la période nazie), qui comme sous Obama ont la bêtise de croire que les ikhawani sont des “islamistes modérés”, qui financés par le Qatar vont servir les intérêts américains au Moyen-Orient en commençant par stabiliser la région. Si l’Europe au premier rang de laquelle la France paie sur son propre territoire les pots cassés de cette politique de gribouille, aucune espèce d’importance.
Quant à la “source” qui aurait donné ces documents, elle reste anonyme, alors qu’Edward Snowden et avant lui Daniel Ellsberg ont eu le courage de parler à visage découvert.
Quand on connait les répercussions du retrait la queue entre les jambes des Américains d’Afghanistan; quand on est au fait que la perception qui prévaut dans le monde arabe est que les Anglo-saxons (et les Allemands) abandonnent leurs alliés contrairement aux Français qui eux n’ont pas envahi l’Irak; quand on sait que les Anglo-saxons sont en train d’être poussés vers la sortie au Soudan et que les relations de l’administration Biden avec l’Arabie saoudite sont mauvaises malgré une première grosse vente d’armes; quand on intègre que les néoconservateurs sont de retour avec l’administration Biden, en premier chef en la personne du secrétaire d’État Anthony Blinken (ils avaient été chassés par Trump)… on ne peut que constater qu’à Washington on mise une fois de plus sur effondrement de l’Arabie saoudite qui n’arrivera pas et qu’on est train de refaire les mêmes erreurs qu’avec les Printemps arabes à cause des mêmes obsessions compulsives.
Et c’est l’Europe qui depuis vingt ans fait les frais et paye les pots cassés de la politique américaine, suivie sans aucune remise en question par trop de nos partenaires européens qui sous-traitent leurs politiques de défense et financent une partie de leurs dépenses de défense par les USA.
On oublie trop souvent que la guerre culturelle est une réalité, que les USA en mènent une non-seulement sur le propre territoire et contre leur propre population, mais que le plus gros champs de bataille a toujours été l’Europe, et plus particulièrement ces deux pays dont les peuples sont aussi remuants que frondeurs, la France et l’Italie.
Saviez-vous, par exemple, que c’est la CIA qui est à l’origine de la création du syndicat Force ouvrière?