[ Russiagate ] Nouvelles révélations, nouvelles implications
Le gigantesque scandale du Russiagate continue. Les preuves de l'implication directe et active de hauts responsables du renseignement américain s'accumulent.
Il est fort probable qu’un certain nombre de très hauts responsables du renseignement – CIA, FBI, DHS (le département de la sécurité intérieure) – ainsi que des politiciens démocrates, Hillary Clinton en tête, finissent en prison.
Les dernières révélations de nos confrères Alex Guttentag et Michael Shellenberger ne laissent que peu de doute. Ce qu’ils rapportent provient d’une annexe classifiée du rapport de John Durham, le procureur spécial chargé d’enquêter sur les circonstances dans lesquelles le FBI a lancé « Crossfire Hurricane », l’enquête visant Donald Trump, alors candidat, puis président en exercice. Cette annexe a été découverte dans une pièce secrète des locaux du FBI, à l’intérieur d’un « burn bag », sac spécial destiné à stocker les documents sensibles avant leur incinération. Le président de la Commission sénatoriale sur le renseignement, Chuck Grassley, vient de la déclassifier.
Le Russiagate est bien un plan qui fut ourdi par la campagne d’Hillary Clinton afin, dans un premier temps, de détourner l’attention des électeurs d’un autre immense scandale, celui du serveur e-mail non-sécurisé que la candidate démocrate avait opéré de la cave de sa résidence et par lequel elle échangeait, alors qu’elle était secrétaire d’Etat, des informations et des documents classés secret défense avec des cadres de son parti.
A l’origine de ce plan, on trouve Julianne Smith, ancienne conseillère d’Hillary Clinton, puis conseillère adjointe à la sécurité nationale de Joe Biden puis représentante permanente des USA à l’OTAN. Smith dispose de liens très étroits avec l’Allemagne, puisqu’ayant débuté sa carrière au German Marshall Fund et émargé à la Bosch Stiftung, dans l’obscure officine Berlin Global Advisors et à l’American Academy in Berlin.
Hasard ? On retrouve un peu partout dans cette affaire les empreintes digitales bien marquées de l’Open Society Foundation de Georges Soros. Ici celles de Leonard Bernardo, aujourd’hui vice-président exécutif, qui - hasard encore - a commencé à travailler pour l’Open Society à Moscou.

Les services de renseignement néerlandais avaient transmis en 2016 à la CIA des notes provenant des services russes qui, sur la base d'interceptions électroniques des communications de think tanks et de fondations liées au parti démocrate, révélaient l’intention de Clinton de monter une opération visant à présenter Donald Trump comme un agent du Kremlin.