[ Analyse ] No Kings Day grassement payé
Les manifestations "No Kings" aux USA sont cousues de fil blanc et résultent d'un plan longuement mûri. Une énième - peut-être ultime - manipulation d'un parti démocrate en déliquescence ?
Commençons par souligner l’ironie qu’il y à voir des centaines de milliers de personnes manifester en scandant “Pas de roi”, qui ont toutes voté pour une candidate démocrate sortie du chapeau, Kamala Harris, désignée par les caciques du Parti démocrate, Barack Obama en tête, alors que Joe Biden, promptement viré pour cause de sénilité dont personne n’était - c’est l’évidence- au fait avant 2024, les avaient remportées.
Du Mel brooks, quoi.
Trump y est allé plus franco de port. On ne peut pas lui reprocher de ne pas avoir compris ce qui rend fou le camp du bien, que l’écrasante majorité des Américains ne supporte plus. Il joue parfaitement sur la corde sensible. Pendant que les démocrates et les médias hurlent et s’indignent, la majorité des américains et le reste du monde se tordent de rire, et on ne parle que de cette vidéo (qui est très drôle même si un peu scato).
Aux USA, il existe autant de droits qu’il y a d’Etats - donc cinquante - et en sus le droit fédéral. L’Etat fédéral dispose de compétences que les Etats n’ont pas, notamment le contrôle des frontières. La politique migratoire est donc fédérale, comme le droit des étrangers, qui s’applique en tout point du territoire états-unien. Les cours qui en jugent sont des cours fédérales. Les forces de l’ordre qui l’appliquent, exécutent les décisions de justice et procèdent aux rétentions et expulsions sont fédérales. C’est le cas de ICE, U.S. Immigration and Customs Enforcement.
En matière d’immigration, toutes les lois votées ont toujours dans l’histoire récente fait l’objet d’une forme de consensus bi-partisan ou d’une décision majoritaire. Sauf sous le second mandat de Barack Obama qui a pris le fameux décret présidentiel DACA (Deferred Action for Childhood Arrivals), parce qu’il avait échoué à faire adopter par le congrès le Dream Act1.
Le décret DACA protège les immigrés illégaux arrivés enfants - comprendre avant l’âge de 16 ans - aux USA contre les expulsions et les autorise à travailler, sans toutefois leur accorder le statut de résident permanent. Une fois encore, il ne s’agit pas d’une loi mais d’un décret présidentiel, pas très démocratique pour un sujet aussi sensible.
Devinez qui est le président des USA qui a le plus expulsé de clandestins ces vingt-cinq dernières années? Barack Obama ! Plus de trois millions durant ces deux mandats alors que G.W. en a expulsé deux millions durant les siens et Donald Trump 930 000 lors de son premier mandat de 2016 à 2020. Joe Biden a lui viré manu militari 1,1 million de clandestins en quatre ans.
Sous Obama, les autorités fédérales ont renforcé l’application des lois migratoires avec la politique dite de “Secure Communities” (2008–2014), qui liait les bases de données des polices locales à celles de l’immigration (ICE). Ah ben mince alors ! Donald Trump ne fait donc que poursuivre une politique décidée par Obama.
Les manifestations du “No King Day” mettent en émoi tout ce que la France compte de bourgeoisie urbaine se disant de gauche. Prenez pas exemple cette célébrité bigoudine qui a parfois tendance à se prendre pour un manouche.
Ces manifestations n’ont eu lieu que dans des villes où le parti démocrate est quasiment un parti unique. New York, Chicago, Boston etc. Et comme par hasard, ces collectivités villes sont pour la plupart des villes dites “sanctuaires”, c’est à dire qu’elle ont décidé unilatéralement, sous les deux mandats de Barak Obama, de refuser de coopérer avec les autorités fédérales de contrôle de l’immigration alors que la loi fédérale les y oblige. C’est pour cela que l’on a vu certains Etats, comme le Texas ou la Floride, leur envoyer des milliers de clandestins que l’administration Biden avait laissé rentrer en toute illégalité (plus de 11 millions d’entrées illégales en quatre ans), dans le but express d’importer des électeurs, les USA ne manquant pas de main d’oeuvre.
Ces villes, ces comtés et ces Etats “sanctuaires” ont donc en matière d’immigration fait sécession depuis une quinzaine d’années. Hasard? Ils sont aujourd’hui tous ruinés. Ils sont la nouvelle “Rust Belt”, la nouvelle ceinture de rouille - enfin plutôt la ceinture de zombie shootés au Fentanyl et terrain de jeu des cartels et des gangs.
C’est ainsi qu’après peu près cent milles personnes ont manifesté sur Time Square et dans Central Park à New York, ville qui compte 8,6 millions d’habitants. Des manifestants ultra-minoritaires dans une opération purement politique planifiée de longue date par le parti démocrate et ceux qui le financent - pour le No King Day, principalement Soros et une héritère de Wal-Mart, près de 10 millions de dollars chacun.
Le même “playbook”, le même modus operandi que pour les révolutions de couleur: rassembler sur une place des manifestants, souvent stipendiés, prétendant défendre la démocratie, et tenter de faire croire par l’effet de loupe médiatique à un mouvement de masse qui n’existe pas.

Comme le furent les manifestations de Black Lives Matter, une précédente opération politique violente organisée en pleine campagne présidentielle en 2020. Comme l’ont été celles de Los Angeles en juin 2025, après que Donald Trump eût légalement déployé des troupes de la Garde nationale pour protéger des installations fédérales - celles de ICE - littéralement prises d’assaut pas les émeutiers.
Dans l’article ci-dessous nous rapportions, preuves à l’appui, que dès juin 2020, un plan d’action avait été conçu suite à une “simulation” organisée par le Transition Integrity Project, plan aujourd’hui recyclé pour tenter de pourrir le second mandat de Trump. Le hic est que Trump a l’année dernière remporté 90% des comtés, le collège électoral, le vote populaire et la majorité absolue dans les deux chambres du Congrès. Impossible de remettre en question sa légitimité.