[ Flash ] Back in the EUSSR

You don't know how lucky you are, boy! L'hystérie de la censure en Europe atteint un nouveau paroxysme.

L’Union européenne a interdit, le 20 mai 2025, à deux journalistes allemands, donc ressortissants de l’UE, et à un journaliste turc résidant légalement en Allemagne, l’accès au territoire de l’UE. Voir l’article ci-dessous de notre confrère Thomas Fazi.

EU Travel Ban On Three Journalists Is Flagrant Violation Of Human Rights

Reuters, l’agence de presse britannique, se vante d’avoir “identifié” ces trois journalistes et d’être à l’origine de leur bannissement. Vous prendrez bien un peu de confraternité? Reuters, la nouvelle Gestapo…

Outre une violation caractérisée des droits humains, cette mesure constitue également une violation de la Charte des droits fondamentaux de l’UE et des traités européens, le tout décidé de manière extrajudiciaire, puisqu’aucun jugement n’a été rendu. Une interdiction de territoire relève de la décision d’un juge pénal. Or, l’UE ne dispose pas de compétence en matière de justice pénale. Elle ne peut donc pas prononcer d’interdiction de territoire. Seul un juge d’un État membre en a le pouvoir.

La machine européenne de censure s’emballe. C’est la panique à tous les étages, preuve qu’à Bruxelles et dans toutes les capitales européennes, on a compris que l’« Europe » issue du traité de Lisbonne est un échec total, principale responsable de la ruine des économies des États membres et de l’effondrement généralisé.

L’UE finance, avec l’argent des contribuables européens, un vaste système de propagande mêlant agences de presse, régies publicitaires, médias mainstream et prétendument indépendants, ONG et agences étatiques comme Viginum. Près de 650 millions d’euros déboursés au niveau européen, auxquels il faut rajouter les dépenses de chaque Etat membre… Contrat-cadre de 123,8 millions d’euros accordé à Havas (groupe Bolloré) juste avant les élections européennes de 2024. Bref, on dépense des sommes considérables de vos impôts pour que vous pensiez bien et n’ayez aucun accès à une information déviant du discours officiel.

En parlant d’ONG, nous avons en France cette officine de censure grassement financée par USAID, la Commission européenne et certains Etats : Reporters sans frontières (RSF).

Nous avons vu apparaître au nombre de nos abonnés gratuits le 2 avril 2025 un employé de RSF, Arnaud Froger. Autant vous dire que cela nous a fait dresser les oreilles, parce que nous connaissons de longue date les méthodes de cette ONG.

Ça n’a pas manqué. Le 19 mai 2025, une « enquête » a été publiée concernant Oleg Nesterenko, président du Centre du Commerce et de l’Industrie Européen, à qui nous avons plusieurs fois donné la parole dans notre rubrique « Réflexions libres » depuis le début du conflit en Ukraine. Nous jugeons important de comprendre le point de vue russe dans le conflit ukrainien, si l’on veut avoir une chance d’y trouver une issue.

RSF s’est donc fendu d’une « hit piece », comme on dit en bon français, un article dénigrant, voire diffamatoire, visant à décrédibiliser les propos d’Oleg Nesterenko par le biais d’attaques personnelles. Lire ici la réponse de M. Nesterenko.

Pour RSF et le reste du complexe industriel de censure, un Russe exprimant le point de vue russe et expliquant les intérêts russes est forcément de la désinformation puisque c’est russe. Alors qu’il s’agit en fait d’informations - non pas de désinformation - d’autant plus précieuses qu’elles sont systématiquement censurées, donc rares.

Prenez l’interview qu’Oleg Nesterenko nous a accordé à propos du Niger. Il y exprime des vérités pas forcément agréables à entendre pour nous Occidentaux. Cela signifie t-il pour autant que ne pas prêter l’oreille invalide ces vérités ?

Les pouvoirs en place, les médias et la plupart des journalistes vivent dans un monde de pensée magique, dans lequel des relations de cause à effet entre des événements ou des actions sont déterminées sans base logique ou avérée. Comme le fait un gosse de 6 ans, persuadé qu’il est au centre du monde et que tout se rapporte à lui.

Et ces gens viennent nous dire qu’ils détiennent la vérité, alors qu’ils ne font que nous imposer leurs psychoses par une violence institutionnelle financée par nos impôts.

Au fait, RSF, Boutcha est un bien une manipulation orchestrée par les autorités ukrainiennes. La preuve en vidéo, filmée par le ministère de l’intérieur ukrainien.

Mentionnons enfin l’excellent travail d’enquête critique de la presse française…