[ Flash ] Macron v. Owens
Attaquer Candace Owens en diffamation illustre la déconnexion totale de la réalité du couple Macron. Ils perdront et se seront couvert - et auront couvert la France - de ridicule.
“Nous allons servir de fable et de risée à tout le monde, et voilà ce que vous vous êtes attiré par vos extravagances” - Molière, Les précieuses ridicules.
Ne tournons pas autour du pot: nous, à L’Eclaireur, comme l’écrasante majorité des Français, nous fichons comme de la guigne du sexe de Brigitte Macron. En revanche, il est extrêmement divertissant de voir le locataire de l’Elysée et son épouse jeter de l’essence sur le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé. Ce “shit storm”, ils l’ont créé d’abord en poursuivant en France tous azimuts, façon crime de lèse-majesté. Schadenfreude peut-être, mais ces deux-là montrent un mépris des Français tel et ont malmené la France depuis huit ans au point que c’est irrépressible.
Il serait nettement moins amusant que ce soit le contribuable français qui finance les poursuites lancées par les Macron au pays de l’Oncle Sam, parce que de telles poursuites se chiffrent en centaines de milliers, voire en millions de dollars de frais d’avocat.
En France, clamer que Brigitte Macron est un homme n’est pas diffamatoire. La transition de genre est légale. Alléguer que quelqu’un a fait quelque chose de légal, même si c’est faux, n’est pas attentatoire à l’honneur et à la considération. C’est pour cela que Brigitte Macron a déposé une plainte pour harcèlement moral en ligne auprès du Parquet national contre la haine en ligne et qu’un certain nombre d’individus sont poursuivis.
Si l’on en croit les sondages, près de 80% des Français ne supportent plus Emmanuel Macron. Très rapidement après son élection en 2017, il a été la risée du monde entier, à qui ses systématiques sorties insultantes pour les Français proférées de l’étranger et ses incessantes leçons de morale n’ont pas échappé. Nous ne parlerons pas de sa morgue et de son arrogance, qui confortent de partout un stéréotype du Français malheureusement trop souvent vérifié. Quant à Brigitte Macron, elle n’a aucun rôle officiel. Le statut de “première dame”, fonction importée des USA par une presse française décérébrée, n’a aucune existence juridique officielle.
La lecture - non pas de la plainte mais de l’assignation en diffamation parce qu’aux USA, il s’agit d’une affaire civile, pas pénale - est à hurler de rire.
Tout d’abord parce que Brigitte et Emmanuel Macron sont des personnages publics. Cela signifie que, selon la loi du Delaware et la jurisprudence New York Times contre Sullivan de la Cour Suprême des Etats-Unis, les Macron devront apporter la preuve des intentions malveillantes de Candace Owens, une journaliste - ce qui est une quasi-impossibilité. Lui reprocher de chercher à faire de l’audience et de gagner de l’argent ne suffira pas puisque faire de l’audience pour gagner de l’argent est le modèle économique de tous les médias.
Et, puisque le cœur de l’instance est l’allégation que Brigitte Macron est biologiquement un homme, preuve devra être apportée par les Macron qu’elle est bien née de sexe féminin. Eh oui, aux USA, la charge de la preuve n’est pas inversée comme en France, où elle repose sur les épaules de l’accusé dans les affaires de diffamation. Les photos de famille et l’extrait de carnet mondain contenus dans l’assignation ne suffiront pas non plus.
On va rigoler un grand coup quand les avocats de Candace Owens déposeront une motion pour exiger à la cour durant la période dite de “discovery”, de mise en l’état du dossier, un test ADN. Car enfin, si Brigitte Macron est une femme, cela ne devrait pas lui poser de problème de produire cette preuve irréfutable, non? A moins, bien sûr, d’être de mauvaise foi, ne manquera pas de penser le jury…
Les Macron et leurs avocats devront prouver que Brigitte Macron est une femme, que Candace Owens était en possession des preuves irréfutables que Brigitte Macron est une femme et qu’elle a malgré tout persisté afin de nuire à Brigitte Macron. Mission impossible.
Nos amis américains ne détestent rien de plus, à raison, que des étrangers viennent leur dire, y compris par voie de justice, comment se comporter chez eux, où la liberté d’expression, totale, sacrée, est consacrée par leur Constitution. Ce procès est donc perdu d’avance pour les Macron. Il s’agit d’une mauvaise opération de relations publiques qui tournera très vite en eau de boudin.
Le plus navrant dans cette histoire est de constater la totale vacuité du couple présidentiel. Aussi plats qu’une couverture de Paris Match, ils ne sont qu’image, à laquelle ils se raccrochent éperdument.
Il faut tout de même oser poser comme des faits avérés qu’Emmanuel Macron est arrivé au pouvoir parce qu’il incarnait une forme de leadership moderne et dynamique qui résonnait chez de nombreux Français. Alors qu’il n’a été en fait élu que parce que la justice a réglé son compte à François Fillion quatre mois avant l’élection présidentielle de 2017, sans quoi Macron n’aurait pas passé le premier tour.
L’assignation devient en revanche mensongère lorsqu’elle affirme qu’Emmanuel Macron a établi, dès son élection, un rôle officiel pour son épouse. Il a édicté une simple charte, sans aucune valeur juridique. Brigitte Macron n’a donc aucun rôle officiel, puisque ni la Constitution ni la loi ne le lui confèrent. Brigitte Macron ne représente pas la France. Elle n’est que l’accompagnante de son mari.
On nous rejoue une mauvaise version Des précieuses ridicules quand il est affirmé dans l’assignation que Brigitte Macron est la cible de théories du complot malveillantes élaborées par ceux qui se sentent menacés par son influence. Ne riez pas. C’est écrit en toutes lettres.
Brigitte Macron n’est rien. Pour elle, l’Elysée est une gare. Et c’est parce qu’elle est persuadée être quelque chose qu’elle irrite profondément les Français depuis huit ans.
Qu’on s’en fiche de savoir si Brigitte est née homme est faux: il y a un crime d’usurpation d’identité et un mariage à annuler si c’est le cas. Dura lex sed lex meme et surtout pour quelqu’un qui est Président de la république.
Je ne parle pas de la procédure juridique, je n'y connais rien et vos arguments sont intéressants et semblent cohérents. Je vous parle de votre parti pris très visible, qui n'apporte rien au sujet et qui fait douter de votre impartialité. Il faut l'effort de la nuance même si l'exercice est plus difficile et attire moins le chaland.