Los Angeles : émeutes et incendies pacifiques
Utiliser la rue a été planifié par le parti démocrate avant l'élection présidentielle de 2020. Et George H. Bush avait pris les mêmes mesures que Trump lors des émeutes de 1992 à Los Angeles.
Aux Etats-Unis, le droit fédéral est clairement distinct du droit de chaque Etat. Le droit fédéral s’applique en tout point du territoire national. Le droit d’un Etat ne s’applique qu’à l’intérieur des frontières de cet Etat.
Le contrôle des frontières américaines, donc de l’immigration, est de la compétence exclusive de l’Etat fédéral. Ce sont des agences fédérales - ICE1, CBP2 etc. - placées sous l’autorité du ministère de la sécurité intérieure, qui sont chargées de faire appliquer les lois afférentes. Ce sont les tribunaux fédéraux qui en jugent.

Le maintien de l’ordre en revanche incombe aux polices locales, qui sont municipales et/ou celles des comtés. Dans les limites de la commune Los Angeles, c’est donc le LAPD qui en est responsable. Dans le comté de Los Angeles, le maintien de l’ordre incombe aux services du shérif. Peuvent également y être adjointe la police d’Etat.
Si les services de police locaux se montrent dans l’incapacité de maintenir l’ordre, alors le président des USA peut faire intervenir la Garde nationale3, dont c’est l’une des missions. .
A Los Angeles, des émeutiers s’en sont pris à des officiers fédéraux dans l’exercice de leurs fonctions et ont attaqué un centre de rétention fédéral de l’ICE. Les autorité locales se montrant dans l’incapacité ou n’ayant pas la volonté de maintenir l’ordre, Donald Trump a décidé de mobiliser 2000 gardes nationaux pour renforcer le LAPD et le shérif du comté de Los Angeles. Et ceci en toute légalité. George H. W. Bush a fait appel à la Garde Nationale, à l'Armée et aux Marines pour juguler les émeutes “Rodney King” à Los Angeles en 1992. Vidéo d’époque à l’appui. Ce que fait Trump n’est donc pas sans précédent, contrairement à ce que les médias répètent en boucle.
Les émeutes actuellement en cours ont pour cause le refus de certains éléments de la société de voir la loi appliquée, plus particulièrement l’interpellation, la mise en rétention et l’expulsion d’immigrés clandestins. Cela avait été planifié par le parti démocrate dans une simulation réalisé avant l’élection présidentielle de 2020.
Pour plus de précisions quant aux causes profondes, nous vous engageons à écouter notre confrère Michael Shellenberger.
Nous vous conseillons également de relire notre longue analyse de janvier 2023, qui met en exergue la faillite de l’idéologie dite progressiste dans les Etats et les grandes villes où elle a été mise en œuvre. Elle marque le retour à une forme de féodalisme. Une minorité, s’étant arrogée tous les privilèges et l’usage des moyens publics à son seul bénéfice, a besoin du lumpenproletariat constitué par les migrants à la fois pour se faire servir et pour maintenir la multitude dans la précarité et l’insécurité afin qu’elle ne puisse pas se révolter.
Nous allons ici essayer de raccourcir la focale afin de dégager les enjeux politiques qui dépassent de loin le seul Etat de Californie.
Depuis la première élection de Donald Trump en 2016, les démocrates utilisent à des fins politiques, avec la complicité des médias mainstream, la violence exercée par certains groupes, par certaines organisations très bien financées. On se souvient de Black Lives Matter et des émeutes ayant suivi le décès de George Floyd, très vraisemblablement du à une overdose de Fentanyl et à une tumeur pelvienne. Ces émeutes furent une opération politique organisée six mois avant l’élection présidentielle de 2020, pas si différente dans les méthodes employées de ce qu’a fait la CIA à l’étranger, révolutions de couleur et printemps arabes.
Nous avons également tous en mémoire l’instrumentalisation de la puissance de l’Etat fédéral par ces mêmes démocrates afin de pourrir le premier mandat de Trump - l’enquête sur le “Russiagate”, une intox montée de toutes pièces par la campagne d’Hillary Clinton - la censure généralisée de l’enquête du New York Post sur l’ordinateur de Hunter Biden, démontrant la corruption endémique de la famille Biden et l’acharnement judiciaire dont il fit l’objet durant les quatre ans de la présidence de Joe Biden afin de l’empêcher de se présenter à nouveau.