Mineurs transgenres : auscultation d'une dérive idéologique (1)
Alors que les effets secondaires des traitements sur les enfants et adolescents sont mal connus, la question des transitions de genre dérape en terrain idéologique.
Question complexe que les transitions de genre chez les enfants et les adolescents, aux conséquences pas encore bien identifiées ni suffisamment étudiées même si on en connait des irréversibles qui devraient nécessiter de poser des garde-fous ou a minima d’ériger le principe de précaution de la majorité… Question complexe qui a trouvé sa résonance ce 28 mai avec l’examen au Sénat de la proposition de loi (Les Républicains) visant à encadrer la transition de genre des mineurs.
A ce jour, il n’existe aucun cadre légal en France, ni de recommandations des pouvoirs publics, dans l’attente de celles de la Haute autorité de santé (HAS). La proposition de loi s’inscrit dans ce contexte, aussi flou juridiquement que poreux à toutes sortes d’intérêts et d’influences, où prévalent quant à la nécessité et aux risques d’interventions chirurgicales de changement de sexe1 de simples recommandations d’ONG. Des protocoles pas harmonisés au niveau national, issus de recommandations internationales, de l’Endocrine Society américaine ou de la Dutch Approach néerlandaise (de plus en plus remis en question en Angleterre, pays précurseur dans la prise en charge des jeunes trans), qui régissent les traitements.