Réformes, contestations, grèves... Le gouvernement s'essaie au déminage... à l'explosif
En même temps qu'il fait la chasse aux armes illégales, le gouvernement commande des millions de grenades. Sur fond d'une réforme des retraites qui s'annonce explosive.
Vent de panique à la tête de l'Etat ? Dans l'Isère et dans toute la France, les services de l'Etat appellent à une "opération nationale d'abandon simplifié d'armes à l'Etat". Objectif : mettre la main sur les quelques 2 millions d’armes non déclarées qui se baladeraient dans la nature.
"Si la France compte près de 5 millions de détenteurs légaux d’armes, on estime qu’au moins 2 millions de nos concitoyens détiendraient sans titre des armes, principalement de chasse ou issues des Première et Seconde Guerres mondiales”, détaille un communiqué des services préfectoraux.
“La plupart de ces armes détenues illégalement sur le territoire national ont été acquises par héritage, le plus souvent sans connaître le cadre légal de détention de ces armes. Par cette opération, nous voulons offrir à ces détenteurs de bonne foi la possibilité de s'en dessaisir simplement ou de les conserver légalement. L’opération d’abandon simplifié d’armes à l’Etat se déclinera sur tout le territoire métropolitain et dans certains territoires d’Outre-mer."
Vu les monceaux d’armes envoyés en Ukraine et qui, promptement détournés, ont déjà trouvé leur chemin dans les milieux criminels, le gouvernement loucherait-il, se tromperait-il de cible et raterait-il son annonce1 ?
Vous avez donc sept jours (du 25 novembre au 2 décembre) pour rendre les armes. Vraisemblablement que la démarche, pleine de bonnes intentions à n’en pas douter, n’a que peu à voir avec l’appel d’offre lancé le 10 novembre par le ministère de l’Intérieur.