Les pressions politiques, financières et médiatiques sont devenues le lot des scrutins électoraux des pays candidats à l'adhésion à l'Union européenne.
En parallèle de ces élections, instrumentalisées de part et d'autre, un exemple est assez symbolique. Celui de Restmedia. Ce média avait quelques semaines avant les élections en Moldavie, publié un article montrant comment le complexe de désinformation avait entrepris, façon DSA européen, de contrôler la parole publique. Vous ne trouverez plus cet article en ligne, le site n'est plus accessible, accusé d'être une ingérence russe.
Par qui ? Par l'Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab, une organisation dirigée par l'ancien conseiller numérique d'Obama spécialisée dans la recherche sur la désinformation. Ce qui ne prouve rien en soi. Comme le fait d'utiliser les mêmes serveurs et les mêmes FTP que Rybar (des désinformateurs russes), accusation portée par l'Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab envers Restmedia, ne veut rien dire. Rybar et Restmedia peuvent avoir le même hébergeur.
Là où cela devient plus problématique, c'est quand on se penche sur les travaux de l'Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab, orientés contre la Russie, ou la Chine (ou contre tout mouvement d'opposition ou de contestation en Occident). Non pas que cette désinformation, russe, chinoise, n'existe pas. Mais tout simplement parce qu'elle n'opère pas que d'un côté. Il n'y a rien d'étonnant, c'est même de bonne guerre. A charge seulement pour les médias de ne pas tomber dans le piège (grossier)... Guerre de l'information ni plus ni moins.
ça, c'est du journalisme
le genre d'article que devrait écrire Le Monde et qu'il ne fait plus...
Merci.
En parallèle de ces élections, instrumentalisées de part et d'autre, un exemple est assez symbolique. Celui de Restmedia. Ce média avait quelques semaines avant les élections en Moldavie, publié un article montrant comment le complexe de désinformation avait entrepris, façon DSA européen, de contrôler la parole publique. Vous ne trouverez plus cet article en ligne, le site n'est plus accessible, accusé d'être une ingérence russe.
Par qui ? Par l'Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab, une organisation dirigée par l'ancien conseiller numérique d'Obama spécialisée dans la recherche sur la désinformation. Ce qui ne prouve rien en soi. Comme le fait d'utiliser les mêmes serveurs et les mêmes FTP que Rybar (des désinformateurs russes), accusation portée par l'Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab envers Restmedia, ne veut rien dire. Rybar et Restmedia peuvent avoir le même hébergeur.
Là où cela devient plus problématique, c'est quand on se penche sur les travaux de l'Atlantic Council’s Digital Forensic Research Lab, orientés contre la Russie, ou la Chine (ou contre tout mouvement d'opposition ou de contestation en Occident). Non pas que cette désinformation, russe, chinoise, n'existe pas. Mais tout simplement parce qu'elle n'opère pas que d'un côté. Il n'y a rien d'étonnant, c'est même de bonne guerre. A charge seulement pour les médias de ne pas tomber dans le piège (grossier)... Guerre de l'information ni plus ni moins.