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Voiture électrique : la panne au tournant
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La Lettre confidentielle

Voiture électrique : la panne au tournant

La Cour des comptes européenne étrille la stratégie de l'UE. Ou plutôt l'absence de stratégie. De fait, l'interdiction des moteurs thermiques neufs en 2035 a été décidée sans réelle étude d'impact.

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Patricia Cerinsek
avr. 23, 2024
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Sur la voiture électrique, tout montre qu’en Europe on va droit dans le mur. Mais pour l’instant rien ne semble faire dévier l’Union européenne de sa trajectoire : tout à son objectif de viser la neutralité climatique en 2050 (dont les contours nous plongent dans un abîme de perplexité : de quelle neutralité parle-t-on ? A la construction ? A l’usage ? Un bout ou l’ensemble de la chaine ? ), Bruxelles a interdit la vente en 2035 des voitures à moteur thermique neuves.

Et tant pis si l’édifice est pour le moins fragile. De par ses bases d’abord : aucune étude d’impact spécifique 1 n’a été menée avant de décider de réserver la voie aux véhicules électriques. De la sorte que l’UE a décidé de tirer un trait sur les voitures essence et diesel sans vraiment se poser la question d’une alternative, avec qui, avec quoi, et surtout à quel niveau et avec quels impacts.

A ce stade, on oublie les hybrides rechargeables qui remettent le Dieselgate au goût du jour. La motorisation a été classée dans la catégorie faibles émissions alors que l’écart moyen entre émissions mesurées en laboratoire et celles constatées sur la route est de l’ordre de 250 %… Ce n’est pas nous qui le disons mais la cour des comptes européenne qui, dans un nouveau rapport sur la thématique 2 est pour le moins sceptique quant à la voie tracée par les institutions européennes et les Etats membres sur la façon de juguler dans le secteur des transports les émissions carbone.

A lire le rapport et surtout écouter les auditeurs de la Cour, il n’y aurait pas vraiment d’alternative si on veut baisser les émissions de CO2. Le secteur des transports détient le bonnet d’âne et, rien à faire, les voitures étant de plus en plus grosses et les moteurs de plus en plus puissants, tout progrès en matière d’émissions polluantes gagnées d’un côté est immédiatement perdu de l’autre.

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