Le droit maritime international oblige - fort heureusement - tout navire à se dérouter pour porter secours à des naufragés. Si le navire sauveteur ne débarque pas les naufragés dans le port le plus proche, alors il accepte les naufragés comme passagers, qui ne sont donc plus des naufragés. En mer, ce n’est pas une mince affaire, puisque le capitaine et l’armateur alors acceptent la responsabilité des passagers.
Le droit qui s’applique aux passagers est celui qui s’applique sur le navire, c’est à dire, dans les eaux internationales, le droit du pays dont le navire bat pavillon. L’Ocean Viking navigue sous pavillon norvégien et est opéré par un armateur norvégien, qui emploie son équipage. Les autorités norvégiennes ont apporté leur soutien à SOS Méditerranée pour que l’Ocean Viking soit utilisé pour repêcher des migrants. Et la Norvège a refusé d’accueillir les migrants de l’Ocean Viking au motif qu’elle n’en a pas l’obligation selon le droit maritime et les conventions sur les droits de l’Homme…
L’article 225-4-1 du code pénal est clair:
“La traite des êtres humains est le fait, en échange d'une rémunération ou de tout autre avantage ou d'une promesse de rémunération ou d'avantage, de recruter une personne, de la transporter, de la transférer, de l'héberger ou de l'accueillir, pour la mettre à sa disposition ou à la disposition d'un tiers, même non identifié, afin soit de permettre la commission contre cette personne des infractions de proxénétisme, d'agression ou d'atteintes sexuelles, d'exploitation de la mendicité, de conditions de travail ou d'hébergement contraires à sa dignité, soit de contraindre cette personne à commettre tout crime ou délit."
La traite des êtres humains est punie de sept ans d'emprisonnement et de 150 000 euros d'amende.”
SOS Méditerranée sollicite des dons, donc un avantage, qui lui permettent financer (le coût d’affrétement de l’Ocean Viking est de plus de 15 000 euros par jour) le “sauvetage” des migrants en mer, pour ensuite les débarquer dans les ports de l’UE. SOS Méditerranée participe donc potentiellement à un trafic d’êtres humains. L’armateur norvégien de l’Ocean Viking également.
Enfin notons que trois autres bateaux “d’ONG” se sont présentés simultanément à l’Ocean Viking près des eaux territoriales italiennes - hasard ? - en demandant de débarquer des migrants en Italie.
Et pendant ce temps là, certains valident la théorie du grand remplacement…

Cela risque de mal finir, puisqu’on n’a pas demandé leurs avis aux peuples européens qui majoritairement ne veulent pas plus d’immigration. Qu’on aime cela ou pas, c’est un fait.
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