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La grande parade des clowns

Le ban et l'arrière-ban des dirigeants européens est en pèlerinage à Kiev. Sauf Emmanuel Macron qui était à Washington pour recevoir une fessée historique. Irrémédiable naufrage européen.

Vidéo (ci-dessus) SuRock360.

Le cirque est en ville.

Jeffrey Sachs, que nous avons eu la chance d’interviewer en octobre 2023, a fait une intervention remarquée devant le Parlement européen. En substance, il a dit cela :

  • Il faut que l’Otan arrête de se prendre pour l’UE et que l’UE arrête de se prendre pour l’Otan.

  • Avec Stoltenberg, il croyait avoir vu le pire. Il s’était trompé puisque Rutte est encore pire.

  • Diplomate est un métier, qui consiste à écouter l’autre et à dialoguer avec tout le monde de manière plaisante (prends ça, Kaja Kallas!), pas sanctionner à tout va.

Les dirigeants européens et mondiaux, nous dit-on, sont tous à Kiev pour soutenir la pauvre petite Ukraine qui bravement résiste à la grande méchante Russie impérialiste. Ça, c’est si l’on est assez bête pour croire que le Canada, la Norvège, la Suède, la Finlande, le Danemark, les trois micro-Etats baltes, les institutions européennes et Gabriel Attal représentent la terre entière.

Ce n’est somme toute que la grande parade de quelques clowns enfarinés et enfermés dans leur “narratif” depuis trois ans. A ce stade-là, cela relève de la psychose, un trouble ou un état anormal de l'esprit, évoquant le plus souvent une ou des obsessions avec pour résultat une perte de contact avec la réalité. Et la réalité est simple : l’Ukraine, les USA, l’Otan et l’UE ont perdu cette guerre et les sanctions prises contre la Russie sont inefficaces, mais ont ruiné les économies européennes – à l’exception de celle de la Norvège, pays gazier qui a activement participé au sabotage de Nordstream.

Au même moment, Emmanuel Macron était convoqué à Washington pour recevoir une volée de bois vert. Il suffit de regarder son langage corporel lors de la brève session de questions-réponses dans le bureau ovale : mains crispées, corps recroquevillé, buste penchant à l’opposé de Trump, agitation quasi-frénétique avec mouvement de tête incontrôlés à la Sarkozy dès qu’il prend la parole. Un chiot qui vient de prendre un coup de pied dans le train.

Il n’a aucun empire sur lui-même, au point de proférer l’énorme mensonge d’avoir cessé de parler à Poutine après le massacre de Boutcha. Boutcha, vous savez, ce massacre dont nous avons à l’époque apporté des éléments irréfutables montrant qu’il n’avait jamais eu lieu.

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