Bernard-Henri Lévy traîne Denis Robert en justice après sa mise en cause sur la seule foi de mauvaises photos dans une série d’articles parue dans Blast. BHL est accusé d’avoir touché 9,1 millions d’euros du Qatar.
Les escrocs au renseignement sont légions. Les journalistes qui les relaient par fascination du scoop sont des escrocs au journalisme.
Les premiers réalisent un dessin précis. Les seconds en se faisant instruments des premiers satisfont leur égo et leur fascination à se raconter des histoires, non pas à rechercher et vérifier les faits.
La plupart des journalistes se disant “d’investigation” aujourd’hui sont malheureusement de ce bois puisque militants.
Dans ces articles il est ni plus ni moins qu’ avancée la thèse que le Qatar aurait soudoyé Carla Bruni et BHL afin de provoquer ou de remercier de l’intervention de l’OTAN sous mandat de l’ONU pour faire tomber le régime de Mouammar Khadafi.
C’est le “trigger”, la détente de la manipulation.
Il y est aussi allégrement mélangé l’accusation du versement d’un pot de vin par le Qatar au fils de Michel ¨Platini afin d’obtenir l’organisation de la coupe du monde de football.
C’est donner corps au biais de confirmation déclenché par le trigger, une information judiciaire étant ouverte sur des soupçons de corruption.
Enfin, l’ONG de défense des droits de l’Homme américaine Human Rights Watch aurait perçu une subvention du qatar se montant à 3 millions d’euros.
C’est là la signature de la manipulation.
Les seuls documents que Denis Robert et les deux journalistes produisent pour prouver leurs dires sont 4 photos de documents. Pas les documents eux-mêmes mais des photos de ces documents visiblement prises avec un téléphone portable.
Il est impossible de connaître l’authenticité des documents figurant dans ces photos sans authentifier les documents originaux que Blast ne possède pas. Une photo du document n’est pas le document mais une reproduction, une représentation de ce document.
Autant dire que les carottes sont vraisemblablement cuites pour Blast devant la 17eme chambre correctionnelle.
Les explications de Denis Robert, qu’il donne dans la vidéo ci-dessous, sont à dormir debout. Ce sont celles que nous démontons méthodiquement dans ce podcast.
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