Ainsi donc pour “sauver” l’hôpital public que notre classe politique et la haute fonction publique se sont acharnés à détruire, il faudrait laisser mourir des gens que l’hôpital public peut sauver.
Ainsi donc c’est l’industrie pharmaceutique qui, dans les faits, va décider qui peut vivre et qui va mourir, pas la médecine.
Comment est-il possible - attention gros mot - qu’un boomer ancien professeur de médecine, André Grimaldi, 77 ans, qui a prêté serment d’Hippocrate, aussi brillante fut sa carrière, aussi respectable fut-il auparavant, présenté comme un “défenseur de l’hôpital public”, puisse proférer de tels propos ?
Il y a en France 19 900 lits de soins critiques. Ce n’est certes pas assez.
Et il y a en France 3 560 patients Covid en soins critiques.
Plutôt que d’œuvrer à une réelle prophylaxie et armer 4 000 lits de soins critiques supplémentaires (pas fait depuis deux ans, ils ont même fermé 5 700 lits), ce qui dans l’absolu ne pose aucun problème contrairement à ce qu’on dit car la réa, la vraie, ne concerne à tout instant que peu de patients Covid, on veut faire signer des décharges ?
Il aurait alors fallu le faire il y a vingt ans, parce que depuis quinze ans c’est la même chose tous les hivers avec la grippe, la bronchiolite etc. Vous voyez un quelconque changement vous ? Agnès Buzyn, ex-ministre de la Santé mise en examen et accessoirement recasée à l’OMS, a été décorée de la légion d’honneur…
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